Mon 1er défi 2020 ? Coudre de la lingerie !

Mon 1er défi 2020 ? Coudre de la lingerie !

Bonjour, bonjour !

Aujourd’hui j’ai une confession à vous faire… Après 2 ans à coudre de façon assez intense, je crois que je commence à être satisfaite de mes projets et de leurs finitions… Bien sûr rien n’est jamais parfait, on pourra toujours s’améliorer, apprendre de nouvelles techniques (et tant mieux !) mais oui je confirme, je commence à être satisfaite 😉. Alors, j’ai plus envie depuis quelques temps de me lancer de nouveaux défis, que ce soit avec de nouvelles activités comme la broderie ou le tricot (toujours en cours…), ou avec des projets couture plus spécifiques (je vous ferai peut être d’un article spécifique sur le sujet d’ailleurs). Mais bref, revenons à nos moutons…

Parmi ces projets plus spécifiques, ça faisait vraiment un moment que je voulais me lancer dans la lingerie sans vraiment oser me lancer. Et il y a quelques semaines, truc de ouf !, Ma Petite Mercerie me contacte pour me proposer un partenariat sur ce thème… Timing parfait quoi ! J’ai donc sauté le pas et enfin cousu mon 1er ensemble de lingerie et j’en suis ravie ! Retour sur cette expérience…

 

Ces freins qui nous retiennent…

Oui vous les connaissez, non ? Ces méchants freins (la plupart du temps pas du tout justifiés en plus) qui nous retiennent parfois de nous lancer dans de nouvelles aventures… Et après pas mal d’échanges avec certaines sur Instagram, je me suis rendue compte que la lingerie en faisait particulièrement partie. Mais pourquoi donc ? Et bien pour plusieurs raisons qui nous sont propres, par exemple :
  • par peur que ce soit trop difficile pour nous / que nous n’ayons pas assez d’expérience
  • parce que les tissus utilisés peuvent être très délicat
  • parce qu’on a l’impression qu’il va y avoir beaucoup de petites pièces
  • parce que ça implique des techniques spécifiques (la couture de tissus élasthanne, d’élastiques, des doublures…)
J’avais également quelques a priori sur la couture de la lingerie et pourtant, j’ai vraiment été agréablement surprise car tout se coud très bien et assez facilement (si vous avez un bon patron cependant je pense). Au final, il n’y a pas tant de pièces que ça, la dentelle élasthanne se coud très bien, surtout à la surjeteuse. Le seul point un peu technique qui peut inquiéter certaines est la couture des élastiques. Personnellement j’aime bien ça donc ça allait. Mais rassurez-vous, en faisant bien coïncider les repères de l’élastique avec votre projet, ça se fait vraiment bien et tout tranquillement avec un point élastique à la machine. Le 1er ne sera peut-être pas parfait, mais dès que vous avez compris le principe vous apprendre très vite. Alors, oui au final je ne vous cache pas qu’il faut un peu de patience et beaucoup de précision pour coudre de la lingerie, mais je vous rassure c’est tout à fait abordable pour des initiées en couture !
 
 

Bien faire le point avant de commencer

D’après ma 1ère expérience, il faut cependant prendre quelques précautions avant de se lancer à corps perdu dans la couture de la lingerie :
 
      – Bien choisir ses 1ers projets et identifier les bons patrons
 
Oui, parce que même si je vous dis que ce n’est pas si difficile, on est bien d’accord que tous les projets ne se valent pas en termes de difficulté : une culotte sera évidement le projet le plus simple pour commencer, et si vous optez pour un soutien gorge, commencez si possible par un soutien-gorge sans armature et sans mousse. De la même façon, un projet en jersey sera un peu plus simple pour commencer qu’un projet en dentelle.
Ensuite (et la je parle par supposition puisque je n’ai eu aucun soucis sur ce point), je pense qu’il est primordial de commencer accompagnée par un bon patron, et là j’entends un patron un peu détaillé avec beaucoup d’explications et de conseils. J’ai personnellement choisi après de longues minutes de recherche un ensemble tanga + soutien-gorge de la marque Etoffe Malicieuse. Et honnêtement, ce fut un choix très judicieux car le patron est très complet. J’ai donc pris beaucoup de temps à éplucher les conseils, lire les étapes, bien comprendre comment tour allait s’assembler, un peu pour me rassurer mais aussi parce que c’est vraiment beaucoup plus simple de s’imprégner du montage avant de se lancer, surtout pour une première : tout devient plus évident et plus fluide.
 
      – Se concentrer pour trouver la bonne mercerie
 

Une fois les patrons choisis, le point le plus complexe pour moi (et ce qui m’a un peu effrayé je dois l’avouer) avant de commencer, ça a été la longue liste de mercerie nécessaire et totalement spécifique à la lingerie. Je ne connaissais pas la moitié des fournitures et je ne comprenais même pas bien à quoi tout cela allait servir… Par exemple, il y avait beaucoup trop de types d’élastiques différents nécessaires : celui du tange, celui des dessous de bras du SG, des bretelles, du dessous de poitrine… Heureusement, j’ai eu 2 avantages nets dans le cadre de ce partenariat avec Ma petite Mercerie : 1/ ils ont une offre de fou sur la lingerie donc j’ai pu tout trouver sur leur site (liste de la mercerie et liens en fin d’article) et 2/ j’ai eu un accompagnement personnalisé pour être sûre de bien choisir le bon matériel et la bonne quantité, un grand merci pour ça !!

 

Et maintenant, passons aux détails de mon ensemble

Bon alors évidemment, j’ai fait l’inverse de ce que je vous ai conseillé : j’ai directement choisi un “vrai” soutien-gorge avec armatures car dans ma vie quotidienne je ne mets quasiment que ça et je voulais un vrai soutien. Mais peut être que je vais ensuite me laisser tenter par un triangle tout simple juste pour essayer, c’est ça l’avantage de la couture non ?
Bref, j’ai donc choisi le soutien-gorge Diamant et le tanga Tralala de la marque Etoffe Malicieuse. Concernant le tissu, j’ai jeté mon dévolu sur cette belle dentelle élasthanne de Ma Petite Mercerie donc. La quasi-totalité de la mercerie provient également de chez eux : les différents élastiques, la laminette, les armatures, les baleines pour les côtés, l’attache, les anneaux… ainsi que le powernet (élastique) pour doubler le dos. Les 2 seules fournitures que j’ai dû trouver ailleurs sont le protège-armatures et la marquisette pour doubler le devant et stabiliser la dentelle qui est élasthanne.
 
Concernant la réalisation, j’ai fait ma bonne élève et ai bien suivi toutes les étapes :
 
ETAPE 1/ j’ai bien repris précisément mes mesures comme indiqué dans le patron pour choisir la bonne taille à coudre. Il se trouve que j’ai retrouvé ma taille du commerce, mais il est important de reprendre précisément ses mesures car il se peut très bien (comme dans n’importe quel patron) que votre taille sur votre patron ne corresponde pas tout à fait à votre taille du commerce. Et même pour aller plus loin, pensez à prendre les mesures de vos 2 seins pour un soutien-gorge car il se peut que vous ne correspondiez pas tout à fait au même bonnet entre votre sein droit et votre sein gauche.
 
ETAPE 2/ Cette étape est tout simplement une ETAPE INDISPENSABLE (oui j’insiste 😀) car chaque morphologie est unique et nécessite donc quelques ajustements pour que le résultat soit parfait ! J’ai donc réalisé 1 toile pour chacun des 2 projets afin de valider la taille et éventuellement faire des modifications : personnellement, j’ai par exemple descendu un peu la ligne du soutien-gorge devant que je trouvais “trop couvrant”. En revanche, niveau taille tout était parfait et je n’ai touché à rien sur le tanga !
 
 ETAPE 3/ Puis je me suis enfin lancée dans la coupe et la couture de l’ensemble. J’ai évidemment commencé par le tanga qui est de loin beaucoup plus simple que le soutien-gorge. Ça m’a également permis de tester la couture du tissu et des élastiques avant de me lancer dans le SG. Pour les bords arrières du tanga et le haut des bonnets du SG, j’ai commencé par couper mon tissu autour des fleurs pour créer des festons. Et pour le fond de culotte, je l’ai doublé avec une chute de jersey noir bio de mon stock.
 
Et TADAM, voici donc le résultat :
 
 
Au final, je suis vraiment ravie de cette expérience, j’ai adoré prendre le temps de coudre cet ensemble, j’ai été totalement rassurée sur le fait de coudre sa lingerie et je me demande même pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt ! C’est sûr, toutes mes chutes vont partir dans la création de culottes maintenant !! Que ce soit le tanga ou le soutien-gorge, je suis épatée d’avoir pu coudre ces pièces, je les trouve trop belles et elles me vont presque parfaitement. Et en plus de tout ça, je suis épatée des finitions qui font que votre ensemble ressemble vraiment à un ensemble du commerce.
 
Je reviens juste un instant sur un point qui a eu le don de pas mal m’énerver : je n’ai pas trouvé d’armatures correspondant à ma morphologie ! Toutes les armatures que j’ai pu tester me font mal sur les cotés parce qu’elles sont trop serrées/étroites pour moi. Et si je prend une ou plusieurs tailles au dessus de la mienne, les armatures deviennent beaucoup trop longues. Du coup, ça m’a vraiment soûlé d’arriver à la fin de mon projet, trop contente d’avoir pu coudre un semble de lingerie totalement sur mesure et de me retrouver avec si peu de choix d’armatures (souvent 1 type par taille), ce qui gâche totalement l’intérêt de se coudre sa pièce sur-mesure ! Bref, coup de gueule ! Si vous avez des conseils la-dessus, je suis plus que preneuse !!
 
Voila, voila, c’est terminé, vous pouvez passer aux photos (qu’il a été tellement facile à prendre mais tellement difficiles à poster) 😉
 
Une histoire de Gambette avec Cousette

Une histoire de Gambette avec Cousette

Hello, hello !!

 

J’ai été vraiment pas mal occupée ces dernières semaines et je me rends compte que je n’ai pas eu le temps de poster d’article depuis un bon moment ! Je vais donc essayer de rattraper mon retard et je commence dès aujourd’hui avec une cousette qui commence à dater un peu mais que j’aime et que je porte toujours autant : le pantalon Gambette de Cousette cousu en fin d’année dernière.

En introduction, je précise que c’est toujours un vrai casse-tête pour moi de trouver un pantalon : trop petit ici, trop grand là ou juste pas du tout flatteur… Je finis toujours par acheter/enfiler le matin un jean ou un chino tout basique… Pourtant, dans la théorie j’adore les pantalons à pinces ou à plis mais j’en ai très peu car ces formes doivent être parfaitement ajustées sinon c’est moche, voire ça ne pardonne pas… Et honnêtement les pantalons du commerce sont quand même rarement “parfaitement ajustés” 😂. Régulièrement, je me motive donc à me coudre un pantalon…

 

Mais coudre un pantalon, c’est savoir prendre son temps…

Oui, car un pantalon ne demande pas le même investissement couture qu’une blouse ou une jupe, sauf si vous avez une taille mannequin bien sûr et que vous n’avez aucune retouche à faire… Ce qui n’est évidemment pas mon cas, comme 99% de la population ! Pour être plus précise, je fais un 38 à la taille, un 42 aux hanches et pour les jambes ça dépend de la forme. Et bien sûr pour arranger le tout, j’ai tendance à être un peu plus « courte » de jambes que la moyenne (la classe cette description non ??). Bref, pour un pantalon il est donc selon moi – et en réalité, peu importe votre morphologie – INDISPENSABLE de faire une toile.

Vous me direz que dans la théorie, il faut faire une toile pour tous les projets et vous aurez raison… Mais dans le cas d’une blouse ou d’une jupe, c’est finalement assez facile, lorsque que vous commencez à avoir l’habitude, de retoucher son projet au fur et à mesure. Pour un pantalon, il y a tellement de possibilités de retouches que c’est réellement beaucoup plus simple (et sécur’) de commencer par une toile, de faire les retouches sur cette toile et de les reporter ensuite sur votre patron, avant de finalement couper dans votre tissu. Si vous zappé cette étape, vous avez toujours un risque que ce soit la cata.

On respire donc un grand coup, on se prévoit un peu de temps et on se lance dans sa toile…

 

Focus sur le patron Gambette

 

 

Me voici donc décidée en fin d’année dernière à tout bien faire dans les règles : j’avais repéré depuis un moment le patron Gambette de Cousette qui d’après les photos avait exactement la forme et le style que je recherchais (forme carotte 7/8eme, style boyish, avec quelques jolis détails comme la fausse poche passepoilée ou la ceinture crantée), j’ai bien repris mes mesures et j’avais même un coupon de lainage fin à carreaux qui attendait sagement dans mon stock et serait parfait comme toile pour ce projet. Alors GO !

 

 

 

 

 

Déjà, le patron a été une très bonne surprise. Les étapes de montage et les schémas sont très clairs, y compris celles plus techniques des fausses poches passepoilées et de la braguette. N’ayant fait de poches passepoilées qu’1 fois dans ma vie (au CAP), je ne me sentais pas bien à l’aise (bien que très motivée) mais tout s’est vraiment passé tout en douceur, et j’étais plutôt contente du résultat. Honnêtement, je ne sais pas trop si ça suffit pour quelqu’un qui n’a JAMAIS cousu de pantalon mais si vous l’avez déjà fait 1 ou 2 fois vous pouvez vous lancer les yeux fermés !!

Concernant le rendu, j’ai fait comme à mon habitude pas mal de retouches… Déjà au 1er essayage, le pantalon était beaucoup trop grand. Il s’avère en lisant d’autres commentaires que le pantalon taille un peu grand et en plus que la forme est assez loose, ce que j’appréciais particulièrement dans le modèle en théorie… mais en pratique et à carreaux sur moi, ça faisait vraiment clown pas du tout à son avantage ! EDIT : je n’ai en fait vu qu’à la fin du montage que la ceinture était élastiquée dans le dos (bouhhhhh, j’avais pas lu le montage en entier avant de commencer 🤦‍♀️), ce qui aurait donc résorbé un peu de l’embus de la taille…
J’ai donc réduit principalement la largeur :
    • -2cm au niveau de la taille (ne pas oublier de les reporter sur la ceinture)
    • -1cm au niveau des hanches de chaque côté
    • – 2,5cm au niveau des jambes répartis sur l’extérieur et l’intérieur de la jambe
Je trouvais aussi que les poches baillaient un peu donc j’ai décalé le devant du pantalon de 0,5cm vers l’intérieur par rapport au fond de poche, ce qui a eu pour conséquence de détendre un peu la poche.
Sans surprise, j’ai réduit également la longueur de 3cm pour qu’il soit vraiment 7/8eme et j’ai ajouté un revers.
En revanche, je n’au eu besoin d’aucune modification sur la fourche mais sachez que vous pourrez avoir besoin de réduire ou d’augmenter également la fourche devant ou dos en fonction de votre morphologie.
 
En résumé, voici donc mon avis sur le patron :
- Difficulté : niveau avancé
- Prix : 14€ (uniquement en pochette)
- Matériel nécessaire : Tissu : 200 cm, thermocollant : 25 cm, 1 zip 15 cm, élastique de 2,5cm 
de large, 1 bouton
- Points techniques : fausses poches passepoilées, montage d'un braguette et d'une ceinture
- Les + : des explications et des schémas clairs, facile et agréable à coudre
- Les ~ : cependant étape de la braguette pas assez détaillée pour coudre 1 premier pantalon 

 

Après quelques hésitations, je valide les carreaux !

 

Après avoir pris le temps de bien faire ces retouches, j’ai enfin pu essayer mon pantalon qui maintenant tombe parfaitement. J’ai bien mis quelques jours à assumer quand même les carreaux sur moi mais j’ai vite fini par l’adorer ! J’aime vraiment sa coupe, son tissu lui apporte tout son charme et suffit à habiller une tenue (pratique le matin, il suffit de l’enfiler avec un t shirt brodé main par exemple ou un joli lainage tricoté main également).

J’ai aussi vraiment apprécié coudre ce patron, prendre mon temps pour les détails et les retouches. En faire un vrai projet couture réfléchi et donc une pièce sure de mon dressing maintenant ! Je crois que ça me donne de plus en plus envie de coudre ce genre de projets, j’ai hâte d’avoir un peu plus de temps pour refaire un pantalon et pourquoi pas un blazer !!!

 

 

 

 

 

En conclusion sur le rendu de Gambette :

- L'esthétique : j'aime beaucoup le style boyish assez loose, la longueur 7/8ème, la ceinture et 
les plis, il est facile et agréable à porte
- La taille : a voir en fonction des tissus mais je trouve qu'il taille quand même un tout petit 
peu grand à mon gout. Je ferai peut être la taille en-dessous la prochaine fois 
- Point d'attention : forme qui taille assez large au niveau des hanches et des jambes. Bien faire 
une toile et essayer à chaque étape pour ajuster cette largeur

 

Allez, à bientôt pour de nouvelles aventures !!

 

En 2020, #Instagram rimera avec #feelgood !

En 2020, #Instagram rimera avec #feelgood !

Alors que toutes les études et les articles sont unanimes pour élire Instagram pire réseau social pour le bien-être et la santé mentale des jeunes (et des moins jeunes), je dois aujourd’hui admettre que j’ai moi-même eu quelques moments compliqués dans ma relation avec Instagram en fin d’année dernière. Et si j’en crois les quelques commentaires aperçus ça et là dans la couturosphere, je crois que je suis loin d’être la seule concernée… Pourtant, prise dans l’engrenage des réseaux sociaux, ce n’est pas toujours facile de se rendre compte de sa dépendance et de la reconnaitre.

 

Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la meilleure / qui a la vie la plus belle ?

 

Insta” ou “IG” comme on l’appelle affectueusement comme si c’était une personne, comme si c’était notre ami (certainement la “personne” avec qui on passe le plus de temps au final)… Insta donc, est à la fois magique et destructeur, le plus bel outil qui existe pour montrer nos jolies créations, mais aussi une plateforme controversée et totalement addictive.

Car oui, quand on découvre Instagram, un nouveau monde s’ouvre à nous, et surtout une nouvelle communauté ! Personnellement, cela fait 2 ans que j’ai mon compte couture Instagram et je dois dire que la 1ère année ne fut que plaisir et fierté ! Fierté de poster ses propres créations, de voir qu’elles plaisent, de recevoir de gentils commentaires, de se sentir valorisée quoi… Et plaisir de partager avec une communauté qui a la même passion, la même envie d’évoluer, de s’entraider, découvrir de très jolis comptes et personnalités, et surtout tant de bienveillance !

Et puis petit à petit, sans vraiment s’en rendre compte, on se prend au jeu (comprenez : “on devient accro”), on accepte avec joie des tests de patrons, des partenariats, on organise des concours, toujours un coin d’œil porté sur les statistiques… Et l’angoisse commence… On ressent le besoin de poster de plus en plus, et s’ensuit donc une pression pour produire plus (des vêtements qu’au final vous ne mettrez pas ou que vous n’aimez même pas car vous n’avez pas pris le temps d’y réfléchir avant…), une pression sur votre entourage car vous êtes toujours connectée pour être sure de ne rien louper (à part votre vraie vie du coup!), la peur qu’on vous oublie ou que Unetelle fasse mieux et plus vite que vous et prenne ainsi votre place… Tout ceci est en plus augmenté par le fait que peu de personnes en parlent ouvertement, le sentiment d’échec qu’on peut ressentir en admettant cette angoisse alors que nos voisins d’Instagram semblent se porter à merveille

Ajoutez à cela le fait que sur Instagram, tout est beau, lisse et parfait, que Machin semble avoir une vie super et que Machine réussit tout ce qu’elle touche, et là vous atteignez un état d’esprit tout à fait normal : le doute qui pointe le bout de son nez et votre confiance en soi qui vacille… La comparaison est inévitable, et là ou elle est la plupart du temps source d’inspiration, elle est aussi immanquablement source d’anxiété et mets sans cesse à l’épreuve notre image de soi. Alors, on est d’accord : si on rationalise un peu, on sait TOUTES que ce n’est pas la réalité, qu’il y a “un loup”… Mais bon, aussi forte qu’on puisse être, il y a toujours un moment ou ça s’insinue quand même dans notre tête, ou on se pose trop de questions… “Et si, et si ?”…

Bref, c’est là que vous atteignez LE moment ou vous sentez que vous devez prendre du recul 😉. On est certainement pas mal à l’avoir vécu ou à le vivre, chacune à son niveau… mais ça fait bien du bien d’en parler non ?

 

Alors moi, en 2020, je dis STOP à la pression et OUI au feelgood sur Instagram !!!

 

Cela fait quelques semaines que j’ai entrepris un petit break Instagram. J’ai éloigné mon téléphone, pris le temps de ne rien faire et même pris un job à en Janvier pour prendre du recul, rencontrer avec plaisir un autre univers, d’autres personnes et d’autres horizons… Et même si cette expérience s’arrête à la fin du mois, c’est fou ce que ça m’a fait du bien !! Du coup, je continue sur ma lancée ! Pour 2020, j’ai pris peu (voire pas du tout) de bonnes résolutions mais celle ci en fera quand même partie, c’est sur ! Je promets d’arrêter de rythmer ma vie autour d’Instagram, des projets à coudre absolument, des jours à guetter le soleil pour prendre de jolies photos, des heures à scroller les jolis comptes IG si parfaits…

Alors NON, je ne romps pas avec Instagram car je l’aime toujours, j’aime ce que j’y ai trouvé à la base : l’entraide, l’inspiration, les challenges, les échanges, la bienveillance, les rencontres… Mais cette année je décide de mûrir dans ma vie digitale ! Je reviens donc doucement et sur la pointe des pieds mais je me promets cette année de ne poster et de n’écrire mes articles que lorsque j’en ressens l’envie et le plaisir. Et tant pis si le rythme des publications et l’engagement des followers baissent, j’ai encore plein de beaux projets devant moi, je les accueille bras ouverts et l’esprit apaisé !

Alors voila, c’est la fin de cet article sur rien, que j’ai écrit d’une seule traite car ça fait un moment que ça tourne dans ma tête… Tout va bien, je vais bien… Mais je suis aussi contente d’avoir pu mettre des mots sur ce malaise de ces derniers temps, encouragée par certains témoignages croisés par ci et par là. J’espère que tout va bien chez vous également ! Je suis bien sûr très preneuse de votre expérience personnelle à ce sujet et de vos commentaires.

Allez, très bonne année Instagram à vous aussi !!

 

 

Quand Eugénie rencontre Kakoun Gochi

Quand Eugénie rencontre Kakoun Gochi

Hello, hello !

Aujourd’hui je viens vous parler d’un joli projet puisque c’est la rencontre de 3 belles découvertes : Make my Lemonade, le patron Eugénie et les tissus Kakoun Gochi Fabrics.

Pour ne rien vous cacher, cette blouse n’était pas prévue dans ma désormais très sélective “to sew list”, c’est un peu mon 1er écart de conduite depuis que j’ai décidé de coudre de façon plus réfléchie… Mais franchement ça fait du bien aussi de ne pas faire ce qui était prévu non ? En fait, c’était ce genre de projets qui font du bien à la tête, que tu n’avais pas prévu mais qui te détendent et te font t’échapper du quotidien… Bon, je dois quand même préciser que c’était les vacances scolaires de la Toussaint, donc avec une Mini à occuper toute la journée, tout ça par temps pourri, enfin vous voyez quoi 😉 !

Bref, cette blouse c’était un bon moment couture et qui m’a permis de faire de belles découvertes, tout ce qu’on demande en fait non ? Et d’ailleurs, j’ai profité de ce projet pour vous préparer ici un petit article théorique sur les principaux types de plis et un tuto photos pour vous montrer comment créer des plis parfaits.

 

Kakoun Gochi, une nouvelle marque de tissus Made in France

Il faut dire que si je cherchais tant LE patron parfait pour mon projet, c’est que j’avais entre les mains une petite bombe de tissu ! Je venais en effet de recevoir un coupon de la toute nouvelle et 1ère collection de tissus créée par Karen : Kakoun Gochi Fabrics. J’ai choisi, parmi les 4 imprimés de la collection, le motif Myrabilis pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur ! Je le trouvais super délicat, romantique et féminin, et j’ai été encore plus ravie quand je l’ai reçu et tenu entre mes mains : il est doux donc agréable à porter, fluide mais pas trop fin et avec un tombé incroyable. Et en plus de tout ça, ces tissus sont imprimés en France 👍

A la couture, aucune déception ! Ce tissu se coud hyper facilement. Il ne s’est pas du tout abîmé à la couture (contrairement à certains tissus) et il marque bien au fer, ce qui est vraiment un plus en général et qui était indispensable particulièrement pour le projet que j’avais choisi dans ma patronthèque Make my Lemonade…

 

Make my Lemonade, une vraie re-découverte

Ma 1ère expérience avec les patrons Make my Lemonade datent de mes débuts en couture il y a quelques années. Je m’étais à cette époque lancée dans le pantalon Julietta, pas forcément le plus simple des projets pour une débutante avec pas mal de points techniques et surtout une pièce qu’il faut absolument savoir ajuster à sa morphologie (ce qui est loin d’être évident, surtout pour une débutante). Sans surprise, ce projet a donc vite tourné au combat : coupé puis assemblé sans toile préalable et (trop) peu d’essayages, je me suis retrouvé avec un pantalon beaucoup trop large et donc avec beaucoup de retouches. J’en suis venue à bout tant bien que mal, mais cela m’a beaucoup (et pour longtemps) refroidie avec les patrons Make my Lemonade. Et pourtant…

Cet été, je suis retombée sur le site de Make my Lemonade et leur offre d’abonnement mensuel, le “netflix de la couture”. Cette idée, je la trouve trop cool depuis bien longtemps et je crois bien que ma rancune était retombée… J’ai donc enfin craqué pour cet abonnement à 7,90€/mois ! Soit concrètement : un accès à tous les patrons de la plateforme avec une nouveauté par mois, des newsletters et un magazine mensuel. Je n’ai pas encore eu le temps de tester beaucoup de patrons mais je suis vraiment ravie de ce format. Ce ne serait d’ailleurs pas un joli cadeau pour Noel ça ?

Bref, me voici donc lancée à nouveau dans l’aventure Make my Lemonade, et je dois bien avouer que c’est un peu la caverne d’Ali Baba ce site ! Tant de jolis patrons que je n’aurai certainement jamais assez de temps pour tester tout ceux que j’aimerais et surtout que j’ai eu bien du mal à choisir… Et puis, je suis tombée sur la blouse Eugénie et je me suis souvenue des magnifiques versions de Léna @lenab_t et Laurrrriane @lauriiiane que j’avais tant admirées ! BINGO ! C’est sur c’est LA blouse parfaite pour sublimer mon tissu (ou l’inverse), avec sa coupe fluide et large, son style bohème et les plis qui font tout son caractère.

 

La belle Eugénie se mérite…

Concernant la réalisation de la blouse, il est inscrit “Patience, patience” en difficulté sur la présentation et je trouve que ça résume bien l’état d’esprit de ce patron. En effet, rien d’insurmontable, surtout que ce patron a l’avantage d’être en taille unique donc pas besoin de chercher sa taille sur le patron ou de faire des ajustements… Mais il faut tout de même rester très concentrée et avoir de la patience pour que la blouse soit parfaite : créer des plis bien réguliers et coudre les manches larges avec de jolis angles. Si vous souhaitez voir plus en détails comment réaliser ces plis parfaitement, directement le tuto par ici. Car c’est selon moi LE point indispensable pour que cette jolie Eugénie soit réussie.

J’ai par ailleurs effectué quelques modifications pour obtenir la blouse Eugénie de mes rêves : j’ai coupé le dos au pli sur la partie basse pour que la blouse soit plus facile à porte quotidiennement (le patron initial le laisse ouvert), j’ai du coup remonté les empiècements dos plissés – qui eux s’ouvrent par un lien – pour être soutif compatible. J’ai également resserré un peu les manches (initialement pour une question de métrage de tissu) et au final je ne suis pas mécontente car elles sont déjà très larges comme ça. On peut également réaliser la blouse sans les plastrons à plis en coupant simplement 2 fois les doublures, et la elle devient beaucoup plus simple à réaliser. Ou encore en jacquard ou tissu épais et mettre l’ouverture devant pour la porter comme une veste…

Pour la réalisation, les étapes sont bien détaillés, j’ai juste été un peu désarçonnée par celle des plis car j’étais partie sur des vrais plis religieuse alors que ceux-ci sont en réalité des “faux plis”, c’est-à-dire des tous petits plis sur l’envers, cousus les uns sur les autres qui donnent ce panneau plissé. L’avantage c’est que cela prend beaucoup moins de tissu, l’inconvénient c’est qu’on peut être un peu perdue si comme moi si on se lance sans bien lire le patron 😉. Vu que ça ne collait pas au 1er pli, j’ai vite compris le principe mais après je n’étais plus sure d’avoir fait les plis dans le bon sens (et je ne suis pas encore tout à fait sure…d’ailleurs toutes les versions présentes sur Instagram sont un peu différentes sur ce point), je me suis donc finalement aidée de la vidéo sur le site 👍. Quant au pas à pas photos, il est lui aussi assez précis mais le tissu utilisé est noir et on ne voit donc pas assez précisément les détails si on a un doute. Bon après, les étapes de montage sont assez classiques donc on s’en sort aisément.

Et le rendu de tout ça au final ? Et bien, je suis vraiment sous le charme de ce patron que je trouve très bien pensé et assez travaillé. J’adore cette forme hyper large et vaporeuse, assez inédite d’ailleurs encore dans le monde des patrons de couture, et le style féminin bohème que ça lui donne. Je suis également conquise par l’association avec mon coupon Kakoun Gochi qui reflète bien je trouve le même esprit que la blouse auquel j’ai ajouté un galon à pompons écru à la place du cordon pour la fermeture dos  🌺. Et l’avantage, c’est qu’elle se suffit à elle-même pour un look sympa, alors hop on enfile juste un jean et de jolis chaussures et c’est parti ! 

 

 

Patron :
  • Difficulté : Moyenne, pas de GROSSE difficulté mais il faut être précise et 
    attentive du début à la fin
  • Matériel nécessaire : 2,30m de tissu si vous faites la version avec plis, un 
    élastique de 2cm pour les poignets et un cordon pour la fermeture dos
  • Points techniques : Le principal point technique est clairement les plis. 
    J'ai également trouvé que les manches étaient plus délicates à monter que des 
    manches classiques car très larges et en angles sous les bras. Fronces sur 
    les bas devant et dos
  • Les + : un patron original et finalement assez simple à assembler. Les étapes et 
    les photos sont bien détaillées
  • Les ~ : j'ai eu un peu de mal à comprendre l'étape des plis mais je pense que 
    c'est très personnel 😉 
Le résultat :
  • L'esthétique : une coupe hyper travaillée, avec un tombé parfait et un look bohème 👌
  • La taille : taille unique, l'avantage c'est qu'on ne se prend pas la tête. 
    L'inconvénient c'est que ça peut être un peu large pour les petites morphologies
  • Point d'attention : la coupe et les bras sont vraiment très larges, assurez vous 
    que cela vous convient avant de vous lancer. L'autre point délicat c'est évidemment 
    les plis, entraînez vous avant de vous lancer si vous n’êtes pas à l'aise car ils 
    doivent être réguliers pour que la blouse soit jolie

 

 

Inspirations pour la blouse Belle Lurette

Inspirations pour la blouse Belle Lurette

Bonjour à toutes,

 

Avec le retour du temps tout maussade, voici aussi venu le temps de coudre sa garde-robe d’hiver ! Et avant de vous présenter ma sélection de projets à coudre pour cette saison, je voulais bien sur faire une aparté sur la blouse Belle Lurette qui va bien sur m’accompagner partout.

Ce patron (comme tous les patrons que je sors) est initialement issu d’une création personnelle que j’ai cousue au printemps dernier, et pour tout vous dire, à la bas c’était une robe… Puis j’ai voulu la décliner en blouse et j’ai adoré sa coupe simple juste embellie par les jolis détails féminins que j’affectionne toujours : de jolis poignets noués, un joli dos boutonné et surtout des cols plats pour lesquels j’ai un peu eu une obsession dernièrement 😉.

Je tenais donc aujourd’hui à partager quelques uns des inspirations qui m’ont suivi au cours de ce développement en espérant que ça puisse inspirer également certaines d’entre vous…

 

Inspirations

A la base, celui qui m’a charmé c’est Pierrot ! Ce col, c’est un intemporel chez les enfants (et donc dans la garde robe de ma fille) et je commençais à la voir revenir dans les collections de prêt-à-porter (pas mal chez Balzac notamment)… Et il est un peu devenu mon obsession du printemps ! En simple, en double, uni ou à fleurs, assez grand pour l’assumer à 100%, mais associé à une blouse ou un robe féminine pour casser cette image enfant, je le dessinais sur tous mes modèles !

Et puis est venue s’ajouter la mode des nœuds que j’adore également (et que vous pouvez d’ailleurs retrouver sur les épaules de mon top Chamade). J’avais déjà testé le poignet noué l’année dernière, j’ai donc réitéré avec l’ajout d’une fente indéchirable classique sur des manches plus larges et là ce fut une évidence : l’association col/poignet féminins sur cette blouse simple et fluide serait mon it de la rentrée !

Voici donc un petit bout de mon moodboard d’inspirations :

 

Idées de tissus

Pour Belle Lurette, je recommande 2 types de tissus en fonction du style que vous souhaitez donner à la blouse : soit un tissu très fluide qui volettera à chaque mouvement et lui donnera un style bohème chic, soit un tissu qui a un peu plus de tenue (mais toujours fin type coton fin) qui cette fois donnera un style plus “chemise” à la blouse. Les cols volantés aura un rendu également différent en fonction des tissu : aérien dans une viscose par exemple, ou avec plus de tenue, un peu plus “Pierrot” dans un coton… Pour les autres cols (Claudine, pointu ou pétales), cela a moins d’importance du moment que vous les thermocoller bien.

Les cols d’ailleurs, parlons-en ! Grace à eux, vous pouvez également jouer sur les associations de tissus pour personnaliser votre version : ton sur ton ou dépareillé, le rendu sera totalement différent ! Choisissez donc votre camp : total look fleuri vintage, blouse blanc immaculée éventuellement agrémentée d’une petite broderie pour un coté encore plus bohème ou un tissu délicat comme de la dentelle ou de la soie pour un esprit bourgeois… Tout est permis !

 

Les versions des testeuses

Et on termine ce petit article d’inspirations par les versions de celles par qui tout se réalise et devient réalité : les testeuses !

  • Particularités : couturières rodées aux challenges couture parmi lesquels savoir coudre un nouveau patron en quelques jours seulement, puis prendre de jolies photos
  • Critères de recrutement : totalement subjectif, 100% soutenu par l’admiration que je porte à leur travail
  • Qualités : œil de lynx, franchise, bienveillance, disponibilité, créativité, application…
  • Et surtout leur atout principal ? Toujours une vraie source d’inspiration grâce a toutes les superbes versions que le patron peut leur inspirer !

Encore un grand merci pour vos belles version et cette jolie expérience de test avec vous !!

 

Voila, nous voici arrivées tranquillement au bout de ce billet, en espérant que toutes ces versions puissent vous inspirer autant qu’elles m’ont inspirées !

Très bonne couture !

 

 

 

Ma Petula toute en discrétion

Ma Petula toute en discrétion

Hello !!!

 

Ça fait bien longtemps que je ne suis pas venue ici poster un petit article ! Me voici donc de retour pour vous parler de mon dernier projet couture issu de 2 coups de cœur : la chemise Petula de République du Chiffon dans le superbe tissu fushia a fleurs de Mister Tissus Shop.

 

Petula ne manque pas de caractère

Petula, je l’ai aimée dès sa sortie !! J’avais adoré son style à la cool avec sa coupe large, ses (nombreuses) fronces et son col officier… Pour moi, un patron avec beaucoup de style, assez original mais facile à porter sans se prendre la tête. L’idéal quoi 😉

Seul petit soucis, le patron n’est sorti d’en pochette au début donc pas pour moi… Pourtant j’en ai vu passer de belles versions sur Instagram… 100 fois j’ai failli craquer… Et puis miracle (ou signe du destin), à ce moment-là République du Chiffon a sorti tous ses nouveaux patrons en format PDF et en plus en promo pour l’été ! Ni une, ni deux, je saute donc sur l’occasion !

Je me plonge donc – comme à chaque nouveau patron – dans les Petula déjà postées sur Instagram et sur des inspirations Pinterest pour décider des détails dr mon prochain projet. Résultat, une planche de tendances avec plusieurs possibilités : des versions sobres rayées, effet jean ou blanches en plumetis (pour de prochaines versions certainement). Et puis aussi des versions beaucoup plus assumées et colorées qui me charment tout de suite comme celle de @ludivineemm dans un vieux drap 70′ ou encore celles fleuries de @chacha_lala_ ou @joli.bazart :

Image of Crêpe de Viscose fleuri rose 1m en 145 de large

 

C’est donc décidé, je ne miserai pas dans la discrétion pour ce modèle 😂. En parallèle de ça, un tissu me tape aussi dans l’œil, aperçu sur le compte de @les_ptits_pois_sont. Ce tissu c’est le désormais fameux crêpe fleuri fushia. Et là, je sais que ça va matcher !

Pour la réalisation, aucun soucis à noter, le patron et le livret sont fidèles à tous ceux de République du Chiffon avec des explications assez succinctes mais claires, accompagnées de schémas bien faits :

 

Pour ne pas alourdir le tout (et parce que j’adore), je lui ai associé des boutons recouverts. J’en ai d’ailleurs profité pour tourner un petit tuto vidéo sur le sujet disponible ici.

Au final, le modèle est très agréable à réaliser avec quelques points techniques abordés mais rien de bien compliqué : beaucoup de fronces sur le devant et le dos, l’empiècement dos doublé et en pointe, ainsi que le montage des pattes de boutonnage, du col et des poignets.

 

Avis sur le patron :
  • Difficultés rencontrées : aucune
  • Matériel nécessaire : 1,80m de tissu, 75cm x 30cm de thermocollant, 7 boutons
  • Points techniques : fronces, patte de boutonnage, montage de col et poignets
  • Les + : des explications et des schémas simples mais efficaces
    
    

Mais ma Petula a eu besoin de pas mal de retouches…

Pourtant, dès le 1er essayage je sens qu’il y a un truc qui me chagrine… Le bas de la chemise tombe beaucoup sur les cotées par rapport au devant et dos… Je décide pourtant d’aller au bout pour vérifier mais une fois la chemise terminée, ce détail me choque. Je pense que l’ourlet droit de la chemise couplée aux emmanchures larges et basses fait “pendouiller” le bas de la chemise sur les côtés (j’aurais du prendre une photo, ca aurait été plus facile à expliquer).

Du coup, je me suis lancée dans le démontage de l’ourlet et j’ai décidé de recouper l’ourlet en arrondi, plus long devant et dos que sur les cotés (de la même manière que les chemises classiques) et le rendu est vraiment beaucoup mieux sur moi ! Plus rien qui pendouille… Après quelques minutes pour m’habituer à cette coupe vraiment large, je suis maintenant hyper à l’aise dedans. Elle est super légère à porter, j’adore son style qui peut faire habillée ou non en fonction de comment on la porte, col ouvert ou non, directement sur la peau ou ouverte sur un caraco… Pour ma part, ce sera souvent juste rentrée dans un jean et fermée jusqu’en haut : la coupe et le tissu font tout le style à eux 2 !


Avis sur le rendu :
  • L'esthétique : hyper originale et facile à porter, sa coupe ample convient à tout le monde
  • La taille : coupée en 40, la taille est parfaite
  • Point d'attention : comme évoqué ci-dessus, l'ourlet droit m'a gêné.
    Je pense aussi que c'est une coupe assez affirmée, vraiment large qu'il faut assumer porter