Greta à pois

Greta à pois

Bonjour, bonjour !

 

Et si on disait que je me motivais pour rattraper mon retard sur mes articles de blog ??? Parce que là, j’ai regardé ma liste de projets en attente de leur article, et je crois qu’elle n’a jamais été aussi longue (et que certains projets datent quand même de l’année dernière 😱).

Alors go ! Bon je prends pas forcément dans l’ordre mais plutôt en fonction du feeling… et ce soir, j’ai envie de vous parler de ma robe Greta de Make my Lemonade. Pour une fois, ce projet est parti du tissu et non du patron, et plus précisément de la merveilleuse viscose à pois coloris bouteille de Mind the Maker offerte par MeterMeter.

 

Cette beauté de viscose qui m’a tout de suite inspiré un projet rétro

C’était la 1ère fois que j’avais l’occasion de tester un tissu Mind the Maker et je dois avouer que c’est une vraie merveille ! Le motif et surtout la couleur légèrement satinée et changeante en fonction de la lumière sont juste à tomber. Le tissu est hyper doux et à la fois léger, fluide mais avec pas mal de tenue… bref une qualité de fou ! Je l’ai choisie pour son motif à pois (c’est un motif que je couds assez peu mais ces gros pois aléatoires m’ont vraiment fait de l’œil) et surtout pour pour sa couleur profonde, et je n’ai pas regretté !

Et donc en choisissant ce motif, j’ai tout de suite voulu la transformer en robe rétro. Comme d’hab, j’ai commencé par chercher dans ma patronthèque et j’ai tout de suite trouvé la robe idéale : la robe Greta de Make my Lemonade. Ca faisait vraiment longtemps que je voulais la coudre donc j’ai sauté sur l’occasion. J’adore particulièrement son épaule boutonnée associée à son col noué, et bien sûr sa taille élastiquée qui sied pas mal à ma morphologie.

 

 

 

 

Au final, une robe facile à porter en toutes occasions

Concernant la réalisation, je n’ai pas rencontré de difficulté particulière. Comme je commence à avoir un peu d’expérience avec les patrons Make my Lemonade, j’ai tout de suite préféré suivre la vidéo de montage pas à pas plutôt que les schémas (que je ne comprends pas toujours), et tout s’est plutôt bien passé à part quelques détails :

  • j’ai un peu galéré sur le montage du col : j’ai démonté un peu la propreté de la patte de boutonnage épaule car je me suis rendue compte à posteriori qu’il ne fallait pas la coudre sous l’emmanchure et sur le col. Et, de mémoire, je crois que j’ai un peu improvisé le montage du col car je n’ai pas trouvé trop de détails dessus.
  • J’ai préféré sous-piquer la propreté plutôt que la surpiquer, comme ça il n’y a aucune couture visible sur l’endroit
  • Enfin, je me suis aussi un peu pris la tête pour passer l’élastique dans la coulisse car elle n’est vraiment pas large et il y a pas mal d’épaisseurs de tissus

A part ca, tout s’est déroulé nickel ! Je l’ai coupé en 40 dans ma taille habituelle et tout tombe très bien.

 

Au départ, je l’ai cousue pour la porter à Noël avec une paire de bottes à talons et c’était parfait. Je trouve que la coupe est vraiment avantageuse : le col donne un port de tête élégant et la taille élastiquée affine la silhouette (3 mois après accouchement, je ne crachais pas dessus 😉). Et puis je me suis rendue compte finalement qu’elle se portait aussi très bien au quotidien avec une paire de baskets et, avec ses manches courtes, je pense que je vais même pouvoir la porter avec des sandales quand il fera un peu plus chaud. Bref, on est sur un projet qui pourra être porté facilement en plusieurs occasions donc qui a bien toute sa place dans mon armoire !

TUTO VIDEO – Coudre une cape de bain pour bébé

TUTO VIDEO – Coudre une cape de bain pour bébé

Bonjour à tous-tes !

J’espère que vous allez bien !

Je reviens aujourd’hui avec un nouveau tuto couture (vidéo qui se mérite, en fin de cet article 😉) tout simple et assez rapide, accessible aux débutantes et surtout hyper utile : la cape de bain pour bébé !

C’est un accessoire indispensable car utile au quotidien, donc une cousette parfaite à se faire pour l’arrivée de bébé ou à offrir en un cadeau de naissance, d’autant plus que la cape de bain ne nécessite pas de patron ainsi que peu de matériel ou de tissu. Vous pouvez également vous amuser en jouant sur les tissus et le biais évidemment, mais aussi la personnaliser en brodant la capuche par exemple.

 

Matériel nécessaire

Pour ce projet, vous aurez besoin de :

– 70 à 90cm de tissu éponge en fonction de la taille de cape que vous voulez (privilégiez le bambou bio, c’est ultra doux et idéal pour bébé)

– 30cm de coton pour le dessus de la capuche

– 4m de biais assorti

–> Note 1 : si vous cousez pour un nouveau-né, vous pouvez très bien faire une cape de 70cm de coté et ainsi en couper 2 dans la largeur de votre tissu (laize 140cm). Toutefois attention à prendre 30cm de plus pour pouvoir couper votre intérieur de capuche !

–> Note 2 : vous pouvez également compléter votre cape de bain par un gant assorti et/ou des cotons lavables dans les chutes de votre éponge et de votre coton

 

Focus sur le biais…

Pour celles qui n’ont pas l’habitude de coudre du biais, je me rends compte que je n’ai pas abordé du tout la façon de faire une jolie jonction lorsqu’on coud du biais “en rond”, c’est-à-dire quand vous commencez et finissez au même endroit. En effet, pour la cape de bain par exemple, vous finirez votre couture de biais à l’endroit même où vous l’aurez débuté et après avoir fait tout le tour de la cape. Pour remédier à ce petit oubli, je vous ai préparé quelques schémas explicatifs :

 

  • Etape 1 : Laissez au moins 5cm de libre sur le début et la fin du biais (donc ne commencez à coudre qu’à au moins 5cm du bord au début). Votre biais va donc se chevaucher au niveau de la jonction comme ceci :

 

  • Etape 2 : pliez les 2 bouts de biais à angle droit envers contre envers, de façon a ce que les 2 pliures soient bord à bord.

 

 

  • Etape 3 : c’est à l’endroit précis de la pliure qu’il va falloir venir coudre le biais ENDROIT CONTRE ENDROIT. Pour cela, marquez précisément la pliure (au doigt ou au stylo Frixion) sur chacun des biais :

 

 

  • Etape 4 : cousez sur la ligne que vous venez de tracer puis couper les surplus de biais à quelques millimètres de la couture :

  • Etape 5 : repassez coutures ouvertes pour bien aplatir les épaisseurs

 

Et TADAM, voici ce que ca donne sur l’endroit :

 

Vous pouvez maintenant finir votre projet avec fierté 😉

 

…et bonus : coudre des oreilles à sa cape de bain !

Enfin, pour compléter ce tuto, je vous propose aussi un petit twist vous permettant d’ajouter joliment des oreilles (d’ours, de lapin, de ce que vous voulez… pourquoi pas une corne de licorne aussi !). J’ai testé plusieurs façons de faire et j’ai finalement gardé celle-ci qui, je trouve, propose les plus jolies finitions (et les oreilles tiennent bien dans le bon sens).

Les pièces de tissu à couper sont les mêmes + vos 2 oreilles, mais l’assemblage change un peu :

  • Etape 1 : au lieu d’assembler votre capuche sur votre cape envers contre endroit, commencez par poser votre carré devant vous envers vers vous, positionnez ensuite les oreilles dans le coin bord à bord VERS L’INTERIEUR de la cape, puis posez par dessus la capuche envers vers vous et cousez l’angle ainsi :

  • Etape 2 : retournez sur l’endroit (les oreilles sortent vers l’extérieur) puis posez le biais en 1 fois sur le pourtour libre de la cape + le bas de la capuche comme indiqué en rouge sur le schéma ci-dessous :

 

Bon allez, après tout ce bla bla, il est enfin temps de vous livrer la vidéo ! Alors à vos MAC et surtout n’hésitez pas à me taguer et mettre le #tutolouisetteengoguette si vous utilisez mon tuto, ça me fera plaisir 😁

 

Grrr, mon joli Sayan leopard 🐆

Grrr, mon joli Sayan leopard 🐆

Bonjour à toutes,

 

J’ai eu beaucoup de questions sur la cousette dont je viens vous parler aujourd’hui et beaucoup de demandes pour écrire cet article. Je suis donc ravie revenir en ce début d’année pour vous parler du chemiser Sayan, un patron issu de la 1ère collection de patrons de Pretty Mercerie sortie il y a 2 ans maintenant. C’est vrai que sa coupe cache-cœur et se poignets larges en font un vêtement hyper féminin à porter très facilement au quotidien, je comprends donc pour quoi elle fait de l’œil à beaucoup de couturières !

 

Celui qui m’aura fait coudre du graou pour la 1ère fois

Et oui, comme beaucoup j’ai été tout de suite séduite par son décolleté cache-cœur délicatement noué sur le coté, son col chemisier et ses larges poignets boutonnés. Je trouve cette coupe ultra féminine et facile à porter avec tout : dans un pantalon ou jean taille haute, une jupe, un short… peu importe !

 

Pourtant, il aura fallu dans un 1er temps attendre que le patron sorte en format pdf (totalement et définitivement team PDF ici 😉) et puis ce projet n’arrêtait pas de se faire doubler dans ma to sew list car je ne trouvais pas LE tissu. Hésitation entre un classique fleuri ou un tissu plus soyeux pour un style “chemise pyjama”… Bref, je n’ai sauté le pas que fin 2020 et c’est l’arrivée de THE tissu dans ma tissuthèque qui a enfin provoqué la chose (et le fait que j’ai accouché et repris à peu près une taille normale n’y est pas étranger non plus !). Et ce tissu c’est ce crêpe graou trouvé in extremis chez Un chat sur un fil :

C’est la 1ère fois que je craque sur ce genre de motif, non pas que je ne trouve pas ca joli, mais 1/ il y toujours un petit pas entre le “beau” et le “cheap” je trouve sur ce genre de motifs (c’est suggestif, hein, ca n’engage que moi 😉) et 2/ je trouve toujours difficile de l’imaginer dans une cousette que je pourrai porter facilement au quotidien. Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas de celles qui portent joliment une robe toute léopard dans la rue, j’ai l’impression d’être déguisée…

Bref, celui-ci me plaisait beaucoup beaucoup et après l’avoir déjà loupé à cause d’hésitations, je me suis cette fois rué sur tout ce qu’il restait sur le site (soit 1m40 ou 1m50 de mémoire). Et c’est d’ailleurs ce métrage qui a fini de me décider pour le chemiser Sayan ! J’étais sûre de vouloir coudre une chemise et j’ai un temps hésité avec Simona de Wear Lemonade pour son col lavallière… Mais les patrons Wear Lemonade sont toujours friands en tissu donc pas possible avec mon petit métrage, j’ai donc opté finalement pour Sayan et je ne le regrette absolument pas car je trouve que patron et tissu étaient totalement fait pour s’entendre, qu’en pensez-vous ?

 

Et finalement, ce chemisier est devenu un incontournable de mon dressing

Comme quoi, il ne faut pas rester sur ses acquis et sortir un peu de sa zone de confort quelquefois (message à moi-même 😉) ! Le motif graou est donc validé et m’ouvre de nouveaux horizons… Concernant ce projet en particulier, je trouve que le tissu est totalement approprié et hyper agréable à porter car il est super léger tout en conservant un minimum de tenue. J’adore également le rendu final ce patron mais je dois dire que je me suis quand meme posé pas mal de questions tout au long de sa réalisation donc je vais prendre un peu de temps, si cela peut vous aider, à vous détailler les quelques modifications que j’ai apportées (ou à apporter pour la prochaine version) au patron :

 

1/ Tout d’abord, je vous conseille plus que vivement de commencer par thermocoller certaines de vos pièces comme le col, les poignets et les parementures, surtout si votre tissu est fin comme le mien (je ne crois pas l’avoir vu précisé dans les explications).

2/ Après, j’ai également trouvé les instructions sur le montage du col et les fentes indéchirables assez déroutantes : je pense que les techniques employées ont été présentées comme ça pour simplifier au maximum les points les plus complexes du patron et ainsi rendre le modèle accessible aux plus débutantes, mais personnellement j’ai trouvé que cela rendait des finitions pas au top…

 

  • Pour le col, il n’y a pas de parementure dos, uniquement des parementures devant, ce qui implique un montage un peu différent de ce qu’on a l’habitude de voir : le col, une fois monté, est pris en sandwich aux extrémités de l’encolure entre les parementures et le devant, alors qu’il est replié sur lui-même sur le milieu de l’encolure dos (car il n’y a pas de parementure à cet endroit) puis surpiqué. Ce montage simplifie (un peu) le patron puisqu’il y a 1 pièce en moins mais je trouve qu’il complexifie au final pas mal le montage car cela implique de devoir cranter précisément les marges de couture du col et de bien replier le milieu de col dans la prolongation des coutures de parementures, cela pour un résultat final que je n’ai pas trouvé super (après, peut-être que je ferais mieux une seconde fois aussi 😉) :

Il faudra ensuite venir maintenir les parementures devant en haut sur les marges de coutures des épaules pour qu’elles tiennent bien en place. Bref, même si au final on arrive à un col très joli sur l’extérieur, je pense vraiment ajouter une parementure dos pour ma prochaine version et m’éviter ces petites galères.

  • Pour les fentes indéchirables au niveau des poignets, je n’ai tout simplement pas compris les instructions et comme je venais de sortir de mes explications de col, je n’ai pas du tout persévéré, je suis tout de suite repartie sur ce que je connaissais : un bon vieux biais cousu de façon classique à cheval sur la fente. Au final, simple et efficace !

3/ Pour des finitions soignées, j’ai pris quelques libertés par rapport à ce qui est précisé dans le patron : j’ai sous-piqué les marges de couture sur le dessous de col pour qu’il ne “roule” pas et reste parfaitement en place (surtout avec un crêpe qui ne se forme pas forcément très bien au fer à repasser), ainsi que les parementures devant (attention la sous-piqure change de côté à l’endroit où le col “se casse” : sous-piquez du côté de la parementure en bas et du côté du devant en haut pour que les coutures ne se voient pas 😉).

J’ai également surpiqué les poignets et les ceintures pour plus de netteté, mais ca c’est principalement dû à mon tissu : avec un tissu qui tient bien après repassage, pas besoin de surpiquer (bien que je trouve cela esthétiquement assez joli).

Au final, une fois que vous savez ces quelques détails, Sayan se coud très bien, avec une difficulté intermédiaire due aux montage du col donc et des poignets, et le rendu est super ! Personnellement, je suis ravie de cette cousette que j’ai déjà eu l’occasion de porter pas mal de fois avec plaisir. J’ai juste dû ajouter une pression cachée au niveau du décolleté sinon c’était impossible de sortir sans choquer la bonne société ! Et je pense que je rajouterai au moins 5cm sur le buste et quelques cm aux manches pour les prochaines versions car je le trouve très court (mais en même temps je ne peux m’en prendre qu’à moi même car je mesure 1,70m et contrairement à d’habitude, je n’ai pas pensé à vérifier la longueur des pièces de patron avant… Bouuuuhhh, pas bien !).

Bon alors, on le valide ce chemisier ? Qui est prête à se lancer ?

Allez, à bientôt !

Honey mood

Honey mood

Hello, hello !

Oui, oui c’est bien moi !! Je sors un peu de ma campagne haut-savoyarde pour revenir vous parler couture aujourd’hui (youhou !), et plus précisément d’une des dernières blouses que j’ai cousu : la blouse Honey issue du dernier Fibremood.

Pour le choix du tissu, il n’y a pas beaucoup de suspense pour celles qui me suivent sur Instagram car je suis en boucle en ce moment : je fais totalement une fixette sur le velours et je crois que sans m’en rendre compte, je n’ai acheté quasiment que ça les dernières fois ou j’ai fait du shopping tissus !! Donc sans surprise, je suis partie sur un velours milleraies version automne 😉

 

Obsessions velours et volants

 

Et donc à cause de cette nouvelle obsession, cela faisait un petit moment que je yeutais les inspirations de cousettes en velours (je ferai d’ailleurs peut-être un article plus détaillé sur le sujet pour la peine) et parmi toutes les belles choses que j’ai vues, j’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette blouse :  

J’adore le tombé du velours avec les fronces bien marquées, associé avec cette couleur automnale. Alors oui, le velours ça rappelle un peu les shorts et pantalons que nous étions forcés de porter petits (et là, on va vite voir qui est de la même génération que moi 😉) mais finalement la mode est un éternel recommencement, non ?

 

 

Bref, à chaque fois que je vois quelque chose qui me plait, je me dis “trop bien, je vais me faire le patron et me coudre la même chose !” mais en vrai, avec 2 filles à la maison qui ne font pas de sieste (dont une petite dernière de 2 mois), j’ai du apprendre à m’organiser différemment et avancer les projets à coups de 30 min par ci, 1h par là… et aussi faire des choix ! Donc, non je n’ai clairement pas eu le temps de me faire ce patron (bien que je n’ai pas encore dit mon dernier mot) mais je l’avais bien dans un coin de ma tête… Puis est arrivé le dernier magazine Fibremood avec toutes ses pépites, dont la blouse Honey pour laquelle j’ai vraiment craqué.

J’ai adoré tout de suite son col volanté, ses poignets noués et sa coupe courte et moderne. Et comme avant chaque numéro, j’ai eu la chance de pouvoir coudre un modèle en avant-première (ce que je fais assez rarement par manque de temps), mais là je ne pouvais pas passer à côté ! J’ai donc passé Honey au top de ma to sew list et même si la blouse ne ressemble pas à mon modèle, je me suis dit qu’en velours ca pouvait quand même donner le même style et être canon. Je me suis donc lancée à la recherche d’un velours automnal sur les sites de mercerie en ligne, j’ai un moment hésité avec un velours couleur “écureuil”, puis j’ai finalement jeté mon dévolu sur ce velours bordeaux – dont je trouve la couleur canon – sur le site Un chat sur un fil (oui encore 😁 !).

 

Une jolie Honey qui se mérite tout de même…

Donc me voila partie dans ce beau projet… 1ère ETAPE – choisir la version qui m’intéresse car le patron en propose 2 versions : 1 avec volant au niveau de la patte de boutonnage, et 1 sans volant (avec un boutonnage tout simple donc).

Je comptais initialement partir sur la version avec volant mais j’ai trouvé finalement qu’avec ceux du col ça allait faire beaucoup, d’autant plus qu’avec le velours, les volants risquent d’être très présents et d’ajouter de l’épaisseur à la patte de boutonnage (j’avais déjà quelques appréhensions concernant le col). J’abandonne donc l’idée du volant sur la patte de boutonnage mais je ne renonce pour autant pas tout à fait à cette version, car je trouve que la patte de boutonnage cachée fait partie du charme de la blouse… Me vient alors l’idée de remplacer le volant par un galon de dentelle noire, de la largeur de la patte de boutonnage. Et là, j’adore ! Je trouve que ça donne un côté plus délicat et plus noble au velours, on sort du style bucheron de la grosse chemise en velours pour se déplacer vers le style ancien régime ou Armande Altai (encore une référence générationnelle, si tu l’as pas c’est que t’es encore jeune !) qui donne un coté désuet à cette blouse, que je trouve juste parfait porté avec un jean 😉. Bingo !

 

 

2ème ETAPE – vérifier les pièces de patron. Pour la blouse Honey, il est indiqué au début des explications que la coupe est une coupe boxy, assez courte. Oula ! Vu que je fais déjà 1m70, avec un buste plutôt long, j’ai déjà tendance à allonger les patrons, alors d’autant plus lorsqu’il y a un “warning” indiqué sur le patron. Je décide donc d’ajouter 5cm sur les Devants, Dos et la Patte de boutonnage pour contrebalancer ma taille tout en conservant la coupe courte, afin de la porter avec des jeans taille haute.

Enfin 3ème ETAPE – c’est parti pour la couture ! Bon là, soyons claire dès le début, la blouse Honey version avec volant (j’ai l’impression que le montage est plus simple dans la version sans volant) n’est selon moi pas destinée pour les couturières débutantes – ou alors pour les débutantes très motivées. Quand je couds un patron, je suis quasiment toujours le pas à pas car mon petit “plaisir couture” est justement de ne pas avoir à réfléchir, me vider la tête et juste suivre les instructions. Pour Honey, j’ai d’abord eu du mal à bien comprendre les 1ères explications sur les ourlets et l’assemblage avec la patte de boutonnage (alors qu’en fait c’est assez simple finalement), j’ai fait beaucoup d’aller-retours sur les étapes pour être sure de ne pas m’être trompée et j’ai fait aussi un peu à ma sauce. Une fois cette étape passée, tout le reste était très clair, les finitions sont belles, la blouse est à la fois très sympa à coudre mais aussi assez technique : montage de col, fronces, empiècement dos, fentes indéchirables et montage de poignets… 

 

Ma nouvelle petite blouse chic a un côté “ancienne bourgeoisie” que j’adore

Concernant le rendu final, c’est vrai que ma blouse bordeaux en velours et dentelle est un parti pris mais j’adore le style ! Je trouve qu’elle passe super bien avec un jean tout simple taille haute et finalement les volants sur le col rendent hyper bien, je n’ai pas eu de soucis avec l’épaisseur du tissu. Pour les poignets, je ne peux pas faire de vrais nœuds avec le velours, je les noue juste lâchement et c’est largement aussi joli. Enfin j’adore ce galon de dentelle contrastant qui habille la blouse et cache délicatement la patte de boutonnage.

Le seul bémol est que même avec mes 5cm ajoutés au buste, j’ai trouvé que la blouse était encore beaucoup trop courte pour être portée (elle m’arrivait encire au nombril donc vraiment crop) donc j’ai bidouillé pour encore gagner 3cm en longueur. Je pense que la prochaine fois j’allongerai donc la version initiale de presque 10cm et je ferai un petit ajustement FBA car je me sens un peu serrée au niveau de la poitrine (2 ajustements qui sont assez classiques pour moi sur la plupart des patrons 😉).

Bref, je suis ravie de ma petite Honey et je pense que j’en ferai bien d’autres versions car j’ai vu passer des merveilles sur Instagram qui m’ont bien donné envie ! Je vous la conseille donc vraiment avec 2 seules remarques : vérifiez bien la longueur que vous voulez car elle est très courte et munissez vous d’un peu de patience, surtout si vous êtes débutante. Une fois que vous savez ca, ce n’est que du plaisir !

 

Have you met Louis ?

Have you met Louis ?

Hello, hello !

Aujourd’hui, je viens enfin vous parler de couture pour homme puisque je viens vous présenter Louis, le short que j’ai (enfin aussi) cousu à mon mec. En fait, Louis vous le connaissez peut-être déjà puisque ça fait un bail qu’il a fait son apparition… et plus précisément c’est un modèle du magazine La Maison Victor qui date de Mai-Juin 2019 ! En effet, je dois bien avouer que j’ai la couture un tout petit peu égoïste… et du coup, me voilà seulement en Août de cette année à enfin coudre un short commandé par l’Homme… en Juin 2019 !

Pourtant tout était prêt et bien fait : l’Homme avait choisi son modèle et même son tissu ! On avait bien pris les mesures… oui mais voilà… toujours ce fameux problème « trop de projets et pas assez de temps »… et ce projet s’est vite retrouvé perdu dans ma To Sew List pendant l’hiver.
Et puis arrive le temps où, enceinte jusqu’au menton (oui, “enceinte jusqu’au nez” arrive bientôt), je ne peux/veux plus rien coudre pour moi, et je me retrouve donc à coudre pour les autres. Une barboteuse et une gigoteuse pour baby, un short et un T shirt pour Mini et finalement THE short pour l’Homme !
LE moment tant attendu est donc arrivé…
 
 

Bon, perso je sais que je vais commencer par déchanter quelques heures…

… Puisque qui dit « modèle La maison Victor » dit :
     1/ décalquage de pièces superposées qu’il faut déjà retrouver sur les 15 planches de patron 😅
     2/ déchiffrer les schémas et explications de montage car apparemment LMV et moi, on ne doit pas avoir la même logique et je comprends rarement le message qu’ils essaient de me faire passer !
 
 
Pas de surprise donc sur ces étapes, bien que le décalquage se soit plutôt bien passé parce qu’il n’y avait pas beaucoup de pièces. La particularité du patron, qui m’a en plus un peu désorientée au début, est que la ceinture est en fait intégrée directement dans les pièces “Devant” et “Dos” (pas de pièce “ceinture” spécifique) et donc l’intérieur du haut du short est terminé par une parementure.
En parallèle de cela, nous avons également ajouté quelques modifications au modèle car l’Homme avait clairement 2 revendications : un ourlet avec revers et des poches passepoilées boutonnées derrière (easy bien sur !!). J’ai donc allongé un peu le bas du short et dessiné les pièces pour les poches. 
Une fois les poches cousues sur les dos, nous voici partis pour le montage et les explications, et comme prévu je n’ai pas tout compris – notamment au niveau du montage de la braguette – donc j’ai fait à ma façon. Pour le reste, rien de particulier à noter, le montage se fait tout de même assez facilement.
 
 

Au final, je crois bien que le rendu est au top de ses attentes !

 
Au fur et à mesure de l’avancée du projet, je sentais bien que ça allait le faire : les poches passepoilées se sont très bien passées, le tissu Mondial Tissus rendait super bien et était parfait pour ce projet : assez épais et légèrement élastique, du coup à la fois facile à coudre et agréable à porter, et je me suis appliquée sur la braguette. Donc tout était pour le mieux ! la seule chose est que je ne me suis pas du tout pris la tête sur les raccords (pas envie 😁) mais les rayures étant fines, je trouve que ce n’est pas si gênant.
 
Sauf que… Au 1er essayage, donc avant que tout ne soit réellement fermé, nous avons eu un petit coup de chaud car on a bien cru que le short allait être trop petit !! Et puis ouf, finalement il est parfait ! Pour la taille, j’avais pris exactement celle indiqué dans le tableau et tout tombe nickel.
 
Voila ce qu’on appelle donc un projet parfait : j’ai beaucoup aimé le coudre, je me suis appliquée et je n’ai eu aucune mauvaise surprise. Et apparemment le propriétaire est lui aussi ravi puisqu’il l’a déjà porté plusieurs fois !
Et ma foi, j’avoue que je suis moi aussi assez contente du résultat porté sur le modèle 😉 !!
 

Nouveau patron EMOI : présentation et inspirations

Nouveau patron EMOI : présentation et inspirations

Bonjour à toutes !

 

Doucement de retour de vacances, je reviens ici pour vous parler un peu “Mood du moment” et surtout vous présenter un peu plus en détails le dernier patron EMOI, ce patron qui m’a pris tant de temps à aboutir… En effet, entre une pause couture en ce début d’année, puis le confinement avec école (et tout le reste) à la maison avec ma fille, ce patron qui devait initialement sortir en Mai n’aura finalement vu le jour qu’en Juillet… Mais je vous rappelle que 2020 est l’année du feel good pour moi (pour la petite histoire, cf l’article ici 😉) donc peu importe, il est sorti et j’en suis ravie ! Ça nous aura aussi permis de profiter d’autres choses en parallèle…

Bref, tout ça pour dire qu’en plus de la grossesse, le début d’année a été un peu fatiguant mais ça y est, je suis ravie d’avoir terminé cette 1ère partie et ready à recommencer de nouvelles aventures à la rentrée.

 

Un peu d’inspiration…

La 1ère version de ce qui allait devenir le patron EMOI  (comme tous mes patrons) était donc une cousette totalement destinée à mon usage personnel. A la base, je suis tombée amoureuse du mouvement, des manches amples et des fronces féminines de cette blouse vue chez Sessun :

Je me suis donc lancée dans le patronage d’une blouse qui reprenait le volume des manches et l’emmanchure hyper basse, mais avec une encolure un peu plus large et surtout resserrée aux hanches pour lui conserver cet aspect bien blousant à la taille. L’autre avantage que j’y ai vu c’est de pouvoir porter ce genre de blouse soit au-dessus d’un pantalon et garder le volume, soit de le porter rentré à l’intérieur et on a alors l’impression que c’est une blouse normale sauf que la ceinture resserrée permet à la blouse de bien rester en place 😀.

Et puis, je vous l’ai déjà dit mais je suis une ultra fan des plis ! Je trouve qu’ils apportent de la sophistication à n’importe quel habit et j’ai toujours des tonnes de photos d’inspirations sur le sujet en tête :

J’ai donc tenté une version avec des plis plus structurés à la place des fronces et avec une découpe un peu plus courbe et graphique. J’ai également passé quelques temps (et quelques toiles 😅) à travailler au plus juste l’ampleur de la blouse et des manches, et notamment au niveau de l’emmanchure car plus l’emmanchure est basse et plus les mouvements peuvent être gênés… J’avais en tête une ampleur bien précise pour un mouvement du vêtement fluide mais il fallait évidemment que le style ne soit pas du tout “sac à patates” ! Bref, une fois tous ces détails – qui prennent quand même une peu de temps ! – réglés, la version finale de la blouse EMOI était née. 

Puis j’ai eu envie de me coudre une robe pour le printemps, ultra fluide, avec des manches larges et un peu plus longues comme on en voyait de plus en plus dans les tendances, très printanière dans un tissu fleuri, très “Des petits hauts like”. J’ai vite vu qu’en prolongeant EMOI et en ajoutant un élastique à la taille, EMOI fonctionnait également très bien en robe. Bref, c’est à ce moment-là que j’ai décidé de commercialiser ce modèle !

En effet, je dessine et couds pas mal de vêtements pour moi, mais assez peu répondent à mes critères pour pouvoir être ensuite lancés en patron : il faut selon moi que le modèle puisse proposer un certain nombres d’options pour en faire un patron déclinable, des détails ou un style global pas encore vus chez d’autres patrons récemment, quelques points techniques qui permettent d’évoluer en couture et enfin je dois avoir envie de coudre une nouvelle version dès que j’en ai terminé une… Et pour EMOI, j’ai cousu une dizaine de modèles au cours de son développement mais j’en ai eu en réalité des centaines en tête, donc c’était BINGO ! Je vous ai d’ailleurs regroupé une partie des modèles qui ont pu m’inspirer si cela peut vous aider :

 

EMOI plus en détails…

Bon, donc EMOI était lancé et on en arrive donc maintenant à la présentation plus en détails de ce patron…

Avec sa coupe résolument ample et fluide, ses découpes devant et dos et ses plis graphiques, la blouse/robe ÉMOI ne manque pas de caractère ! Déclinable en blouse resserrée sur les hanches ou non, ou bien en robe élastiquée à la taille, ÉMOI propose également des manches larges et basses offrant à votre blouse/robe une allure féminine, moderne et un grand confort à la fois.

 

 

En plus de permettre un jeu de matières grâce à ses empiècements, ÉMOI est également proposée avec plusieurs variantes : outre les bases « Blouse resserrée », « Blouse droite » ou « Robe élastiquée », vous pourrez aussi choisir la finition de plis ou fronces sur le devant, le type de fermeture dos ainsi que la longueur des manches. Vous pourrez également décider de doubler ou non la jupe de votre robe, et de lui ajouter une ceinture nouée :

Enfin, la version blouse droite est totalement “baby bump compatible” (testé et approuvé !!). Bref, encore une multitude d’options pour vous permettre d’adapter ce patron EMOI selon vos besoins et vos envies 😁 !

 

En termes de tissus, je ne peux que vous recommander au maximum des tissus fins et fluides comme une jolie viscose unie ou fleurie afin de garder le mouvement et la légèreté de la coupe ample, un joli coton fin brodé ou une broderie anglaise pour un style plus bohème, ou encore un lin ou une double gaze pour un vêtement plus naturel et intemporel. N’hésitez pas également à jouer un mix de tissus sur les empiècements, comme par exemple ajouter une jolis dentelle pour toujours plus de délicatesse et de féminité… Enfin dernier détail : si vous optez pour une version à plis, il est important que votre tissu ne soit pas trop épais pour limiter les épaisseurs.

 

Concrètement et techniquement, ce patron est téléchargeable au format PDF A4 et A0, disponible des tailles 34 à 46, sous le lien suivant : Patron de blouse/robe EMOI.

Les pièces de patron ne se chevauchent pas et sont organisées en différentes parties indépendantes, vous permettant de n’imprimer que les pages utiles en fonction de la version choisie. Les feuilles A4 s’assemblent bord à bord sans re-découpe et enfin les marges de coutures sont incluses dans le patron. En termes de niveau de couture, EMOI se situe entre 2 à 3/5 en fonction de la version choisie. Les principales techniques de ce patron sont les fronces et/ou les plis, la pose de la bande de propreté à l’encolure et la pose de l’élastique pour la version robe.

Voila, vous en savez maintenant un peu plus sur ce nouveau patron EMOI alors bonne couture et à bientôt !