Ilda, le chemisier chic et retro à la fois

Ilda, le chemisier chic et retro à la fois

Hello, hello !

De passage par ici pour vous parler de mon patron coup de cœur parmi les collections Automne/Hiver 2019 : le chemisier Ilda de République du Chiffon. Je ne cache pas mon amour pour cette marque de patrons, son style un peu rétro et tellement féminin… Oui, je n’y peux rien mais j’aime les matières fluides, celles qui donnent de la vie au moindre mouvement, les volants et les froufrous (même si je me soigne 😉), les cols et les détails un brin vintage…

Et donc ce chemisier m’a clairement tapé dans l’œil à sa sortie !! J’aime tout dans ce style : le col carré style 40’s évidement, mais aussi sa coupe et ses manches amples, ainsi que le détail du col et des poignets contrastés. J’ai tardé un peu à m’y mettre mais dès sa sortie, je savais que j’allais le coudre et très rapidement j’avais même choisi mes tissus…

 

Quand un patron te rappelle ce que signifient “patience” et “persévérance”

Oui, oui, carrément ! Parce que clairement je ne m’y attendais pas mais ça fait bien longtemps que je n’ai pas autant galéré avec un projet couture… Pourquoi ? Et bien principalement pour 2 raisons : 1/ le choix des tissus et 2/ les incrustations (oui, vous allez encore en entendre parler 😀).

Concernant mes tissus, j’avais en tête une version contrastée obligatoirement (comme sur le modèle de République du Chiffon) mais je voulais quand même une version assez sobre et douce. Exit donc les tissus à motifs… En fouillant dans mon stock, je retombe sur cette magnifique viscose Puntito texturée blush achetée l’année dernière chez Cousette. Je l’avais achetée en plusieurs coloris car j’avais totalement craqué dessus et comme j’avais déjà cousu la version crème, je savais déjà que cette viscose était à la fois hyper légère et douce, mais aussi pas trop fragile (ayez toujours en tête “Incrustations” !!!). 2 possibilités pour lui associer un tissu contrasté : rester dans les mêmes tons mas plus foncés type rouille ou partir sur quelques chose de vraiment différent et foncé comme du bleu ou du noir. Et puis, je me suis rappelé de mes grosses chutes de tencel bleu nuit qui, avec son coté satiné et sa couleur profonde, ressortirait parfaitement sur la viscose sans enlever son coté “doux”. Bingo !

Le soucis avec ces 2 tissus à donc été leur fluidité en fait. Heureusement, j’ai choisi de thermocoller l’extérieur des bandes de boutonnage (ce qui n’est pas forcément recommandé dans le patron) mais malgré ça, il a été assez difficile de stabiliser ces longues pattes de boutonnage dans un tissu aussi fluide. D’autant plus qu’en n’ayant thermocollé que l’extérieur, ça a été parfait pour le bas du chemisier où se situent les boutons mais beaucoup moins bien sur le col. En effet, au niveau du col, c’est la parementure qui se retrouve à extérieur, et donc la partie non thermocollée de ma bande, et on voit bien qu’elle ne se tient pas aussi bien que l’extérieur… Pour la même raison de finesse de tissu, je trouve qu’on voit aussi beaucoup les marges de couture repliées sous le col et dans la bande… C’est pas flagrant mais évidement quand on coud, on voit tous les détails !

Le deuxième petit soucis que j’ai rencontré (le principal en fait) est technique : ce sont les incrustations. Je savais que c’était un peu ma bête noire en couture vu que je ne les réussis qu’1 fois sur 2. Mais ce patron m’a permis de confirmer ce point !! Si vous aussi vous n’êtes pas hyper à l’aise sur les incrustations, je vous préviens accrochez-vous car il y en n’a pas moins de 10 à réaliser pour ce chemisier (4 pour les devants, 4 pour les parementures et 2 pour le col). Et je crois que je n’étais pas préparée à ça ! En même temps, ça fait aussi du bien de temps en temps d’être challengée par un nouveau projet… En tous cas, c’est ce que je me suis dit et j’ai décidé de prendre mon temps, autant pour m’appliquer que pour ne pas m’énerver…. Et petit à petit, incrustation après incrustation (finalement je n’en n’ai reprise qu’une seule…) et avec un bon coup de fer, je suis arrivée tranquillement à la fin et le bonus c’est que du coup j’en suis d’autant plus fière !

Le patron est renseigné en difficulté 2/4 mais personnellement je l’ai plutôt trouvé en difficulté 3/4. Après c’est peut-être juste parce que je suis tombée sur des points que je ne maîtrisais personnellement pas tant que ça… Mais avec la patte de boutonnage, les multiples incrustations, le montage des parementures, du col, je pense que c’est déjà un patron assez technique qui demande quand même un peu de patience et de rigueur. Pour le reste, tout tombe très bien comme d’habitude. La seule question (que je me pose d’ailleurs encore) est : de quel coté doit-on replier les marges de coutures de la bande de col pour que ça tombe au mieux ?

En résumé sur le patron : 

  • Difficulté :  2/4
  • Prix : 10€ en pdf uniquement
  • Tailles : du 34 au 46
  • Matériel nécessaire : 1,70m de tissu A et 85cm de tissu B (1,40m de laize), 6 boutons assortis de 1,2cm à 2cm de diamètre
  • Points techniques : pattes de boutonnage, parementure, incrustations, montage de col, fronces
  • Les + : tout s’emboîte parfaitement, les schémas sont clairs
  • Les ~ : il n’est pas précisé de thermocoller certaines pièces et pourtant je trouve cela obligatoire pour les pattes de boutonnage par exemple

 

Et quand tu oublies tout un fois le chemiser porté !

Honnêtement, pour toutes ces raisons, j’ai eu assez peur tout au long de la réalisation de ce que ça pourrait bien donner au final… Et puis, ouf, les derniers essayages m’ont bien rassurés ! Tout a fini par très bien tomber sur moi et les défauts d’incrustations ne se voyaient même pas ! Pour finir, j’ai décidé de coudre des boutons recouverts pour rester dans le bicolore (oui j’ai aussi un peu copié le modèle du patron 😉). 

Au final, je confirme donc que j’adore ce patron et notamment ce col. Mais la très bonne surprise, ce sont les manches qui sont vraiment fluides et amples, et qui donnent un charme supplémentaire à ce chemisier que je n’avais pas forcément remarqué sur les photos. En plus ça permet de se sentir vraiment hyper à l’aise dedans. Et je suis toujours assez fan de l’association tissus/patron qui matche parfaitement rentré dans un jean brut.

Je pense cependant que je modifierai 2/3 trucs pour ne pas me créer les mêmes difficultés la prochaine fois : c’est sûr que je thermocollerai encore une fois les bandes de boutonnage mais en faisant cette fois attention à faire l’extérieur sur le bas et sur la parementure au niveau du col. Je réduirai aussi un peu les épaules car je trouve qu’elles sont un peu tombantes (mais ça m’arrive assez souvent avec les patrons, je pense que j’ai les épaules “courtes”). Enfin, il faudrait que je me penche un peu plus sur le col parce que le mien ne tombe pas parfaitement droit / à la perpendiculaire devant, comme sur toutes les versions que j’ai pu voir passer. Peut-être est-ce dû au thermocollant qui l’a fait un peu rétracter…

Au final, je suis quand même absolument ravie de mon chemisier et c’est sur qu’il va avoir une bonne place dans mon dressing !! Mais je ne vais cependant pas vous cacher que je ne pense pas recommencer une nouvelle version tout de suite, tout de suite… Mais bon, je referai peut-être un test l’automne prochain !!

 

Mon projet du moment : les Sewinterviews du dimanche

Mon projet du moment : les Sewinterviews du dimanche

Bonjour, bonjour !

 

Je reviens aujourd’hui toute excitée car c’est pour vous parler d’un sujet un peu différent de d’habitude, sur lequel je travaille avec passion depuis quelques jours !

En effet, cela faisait quelques semaines (mois ?🤔) que j’avais un peu changé ma relation avec Instagram, relâché un peu la pression, pris un peu de distance (pour celles qui voudraient avoir un peu de contexte, rendez-vous à mon article de début d’année ici) et j’étais de plus en plus en attente/recherche d’humain derrière tout ça… J’admire toujours beaucoup les initiatives “créatives” sur Instagram dans la communauté couture, c’est-à-dire les initiatives qui sortent un peu de l’ordinaire, qui offrent du contenu un peu différent, un peu plus de nous-même et des autres, celles qui nous permettent de dépasser l’aspect “démonstration de ses créations” et “commercial” de l’outil (attention, que je ne renie pas du tout non plus 😉 !). J’avais vraiment envie de participer à ces initiatives mais sans trop savoir comment…

Et puis au beau milieu d’un repas familial de confinement, c’est arrivé !

 

L’origine des Sewinterviews

Ne me demandez pas comment ou pourquoi, mais mon cerveau a toujours besoin d’un peu de temps de réflexion (tout seul de son cote, sans moi hein !) avant d’accoucher de mes nouvelles idées… Et donc là, alors que nous sommes pour la plupart confinés chez nous avec pour principales relations sociales des “apéros-live” avec les copains et autres “air-bisous” avec la famille, je me suis rendue compte que finalement on pouvait très bien créer du lien et des contacts à distance, même derrière un écran ou un compte Instagram ! Certes, je ne vais pas vous dire que ça remplace la bonne bisette physique que vous pouvez échanger en vrai avec les personnes, mais dans le cas de la communauté couture, à moins d’habiter Paris et d’être très sociable, les chances de rencontrer beaucoup d’entre nous sont assez limitées… J’avoue cependant me rendre avec plaisir sur les salons – comme au CSF – exclusivement pour ça (oui, je passe mon temps à parcourir les allées pour rencontrer des têtes connues et nos pas pour faire des emplettes 😁 !)

Bref, même si j’ai donc rencontré plusieurs d’entre vous avec plaisir en personne lors de rares occasions, j’avais envie et besoin de plus d’échanges, de mieux vous connaitre, parfois aussi juste d’oser vous aborder et je me suis dit que c’était aussi peut être le cas de certaines d’entre vous… Je sais comme il peut être frustrant de vouloir créer du contact avec quelqu’un et de ne pas en avoir l’occasion ou juste le courage…

J’ai donc décidé de venir à votre rencontre, VOUS, couturières d’Instagram qui postez vos belles créations, qui participez activement à la communauté couture et qui donnez envie d’en savoir un peu plus sur vous (oui, on a toutes un peu de commère en nous 😋!). J’ai décidé de venir à votre rencontre et surtout de partager tout ça ! Et le plus simple, n’était-ce pas tout simplement de répondre en toute sincérité et simplicité à quelques questions ? Les Sewinterviews étaient donc nées ! En tous cas, dans mon esprit…

PS : pour le nom, je fais une spéciale dédicace à la 1ère interviewée (non, je ne vais pas spoiler…) qui s’est enflammée sur le sujet et a trouvé ce titre parfait !

 

Oui, mais comment se présenteront-elles et quel sera le contenu ?

Le premier sujet était non pas “sous quelle forme auront lieu les Sewinterviews” mais bien “comment les diffuser ?” sans en faire une usine à gaz… J’adore ce concept mais je n’aurais ni le temps ni l’intérêt d’en faire une activité à temps plein ! Et puis en fait, je les imaginais vraiment comme un moment à part de quelques minutes, facilement accessible dans notre vie au quotidien sans besoin de se bloquer du temps exprès pour ça ou d’aller les chercher sur un support encore additionnel à tout ce que nous utilisons aujourd’hui (oui je suis du genre à passer BEAUCOUP trop de temps sur PLEIN d’applications). Pour toutes ces raison, exit donc le podcast (contraintes techniques et beaucoup de travail), l’interview écrite (rendez-vous sur un support différent, pas très spontané et honnêtement pas très fun d’après moi…).

J’avoue avoir mis en réalité à peu prés 10 secondes pour décider que ce serait en story IG car je suis une grande dévoreuse de ce support : que ce soient les stories qu’on parcourt rapidement quand on a 2 minutes à soi (oui on vous voit vous ruer sur Instagram au réveil ou quand vous êtes aux toilettes 😂 !) ou celles des comptes qu’on prend du temps à écouter ou décortiquer plus longuement… Le 1er intérêt que j’y voyais est que c’est un contenu rapide, facile d’accès, que vous pouvez parcourir au choix rapidement ou non, tout de suite ou non, mais sans aller ailleurs que sur votre compte Instagram. Le 2nd est qu’en plus on peut varier les formats de publications et les rendre un peu plus interactives.

Enfin, venait la question du contenu. Honnêtement, je l’ai créé totalement au feeling… Dès le moment où m’est venu l’envie de faire ces interviews, j’ai contacté 3 couturières pour savoir si elles seraient intéressées de participer et nous avons écrit quelques questions, toutes simples somme toute ! Juste ces questions qu’on a envie de poser à une autre couturière qu’on rencontre… Sa vie, ses habitudes, ses envies… Les 2 seules contraintes étaient que les réponses soient assez courtes/simples/sincères et que ça ne prenne pas trop de temps pour l’interviewée (que cela reste un plaisir et non une contrainte). Et le principal avantage est que la forme était libre : chacune peut y communiquer à base de mots, de photos, de dessins, de vidéos, de chansons, etc… Pour le reste, j’espère bien que vous allez m’aider à compléter le contenu au fur et à mesure !!

 

Enfin, la question qui vous intéresse le plus je crois…

Mais qui peuvent bien être ces stars qui seront interviewées ????? Et bien justement des couturières d’Instagram comme vous et moi, qui sommes loin d’être des stars (je ne comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi) mais qui avons envie de partager avec la communauté couture, de parler de nos passions et du reste… Bref, il s’agit de vous ou de votre coutine ! Et d’ailleurs, j’espère bien que vous allez également m’aider à trouver des interviewées (cf plus bas) !!

En attendant tout ça, je me suis permise de contacter quelques couturières que, moi personnellement, j’avais bien envie d’entendre me parler d’elles… Des couturières qui sont actives sur Instagram et dans la communauté couture, et surtout avec qui je me sentais assez à l’aise pour construire et tester le concept… je les remercie d’ailleurs chaudement car je sais que ce n’est pas facile de se jeter à l’eau pour ce genre d’exercice, encore moins quand on est les premières et qu’on ne sait pas trop à quoi ca va ressembler…

Mais ne vous inquiétez pas, avec votre aide je sortirai des sentiers battus et peut-être oserais-je même contacter des couturières que je ne connais pas !! Après tout, faire de nouvelles rencontres, c’est tout le but non ??

 

Bon et la suite dans tout ça ?

Ou plutôt le début en fait ! Et bien, ce sera dimanche matin avec la diffusion de la 1ère Sewinterview sur mon comte Instagram ! J’espère que vous serez au rendez-vous pour découvrir un peu plus la première couturière interviewée et nous donner votre avis. A ce jour, j’ai déjà 3 interviews calées et certaines des suivantes sont en cours… Mais j’aimerais vraiment que tout le monde puisse participer, si ce n’est pas en tant qu’interviewée alors en tant qu’intervieweuse ! Je vais être très en demande de vos propres questions, celles auxquelles vous aimeriez que les interviewées répondent… Et je vais également vous demander votre avis concernant les interviewées : qui souhaiteriez-vous entendre ? Avec qui aimeriez-vous créer du lien ?

En espérant sincèrement que cela puisse nous aider à nous découvrir ou mieux onus connaitre, à créer des occasions d’échanges et de contacts, à remettre un peu d’humain au cœur de tout ça en fait !!

Allez, je vous envoie ma plus belle air-bisette et vous donne rendez-vous demain !

Belleville et ses Pomelos

Belleville et ses Pomelos

Hello, hello !

Toujours confinée, toujours chanceuse d’habiter dans une maison avec jardin et toujours essayant de prendre le meilleur de cette situation, je profite de cette période pour notamment utiliser mes stocks de tissus et continuer d’alimenter le blog…

Aujourd’hui je viens donc vous parler d’une robe absolument parfaite pour la saison, à nouveau cousue dans un tissu trouvé chez Un Chat sur un Fil au CSF 😉 : la jolie robe Belleville de Louis-Antoinette Paris dans la viscose Pomelos.

 

Ce tissu qui sent tellement bon le soleil

Et oui, cette belle viscose est un nouveau craquage du CSF et à nouveau trouvée sur le stand de Un chat sur un Fil ! Comme les autres tissus trouvés sur ce stand, je n’ai absolument rien à redire tellement je ne m’en lasse pas de la regarder, de la porter et tellement il a été agréable de la coudre ! Comme pour Symphorine, ce tissu est une association parfaite entre une couleur profonde (ici ce jaune “Pomelos” qui ne me donne même pas mauvaise mine !) et d’un motif tout en douceur. J’aime ici particulièrement l’association ensoleillée du jaune un peu moutarde avec le rose nude tout doux des motifs ronds.

J’avais pris 1,50m de cette viscose sans trop savoir à la base ce que je voudrai en faire (éternel défaut que d’acheter du tissu sans en connaitre la destination…) et puis en la ressortant il y a quelques jours, j’ai tout de suite voulu une robe cache-cœur et manches courtes pour le printemps. J’ai donc cherché dans ma patronthèque, avec comme principale contrainte ce fameux métrage (l’occasion de me rendre compte que peu de robes rentrent dans 1,50m de tissu 😉) et je suis retombée sur la robe Belleville de Louis-Antoinette Paris : 1,80m nécessaire d’après le patron, je pense que ça se tente, surtout avec des manches courtes… Allez bingo, je me lance sur le placement des pièces…

 

Belle Belleville

 

Bonne nouvelle ! Mes pièces passent toutes sur mon tissu, y compris la doublure des poches, et il me reste même quelques petites chutes qui serviront à habiller de façon stylée la poupée de ma fille !

Comme j’ai déjà cousu ce modèle, j’ai tout de suite anticipé les modifications que je devais faire : couper le haut en 40 et la jupe en 42 pour être plus à l’aise que la 1ère fois, élargir les manches et resserrer (beaucoup) la taille. Concernant la réalisation, la robe est assez plaisante à coudre mais j’ai mis plus de temps que dans mon souvenir et je ne me souvenais plus qu’il y a avait quand même quelques points techniques dont le plus délicat est la précision des poches. Je m’y suis reprise à 2 fois de chaque coté pour que les pointes des poches tombent parfaitement à la fois à la taille et sur les cotés. J’ai trouvé aussi un peu bizarre la finition de l’encolure avec un ourlet simple pour le décolleté devant (bon point parce une parementure sur un décolleté croisé, c’est vraiment gênant à chaque enfilage) et une parementure sur l’encolure dos, ce qui fait un raccord pas hyper beau aux épaules. Je pense la prochaine fois que je ferai une finitions avec un biais, c’est d’ailleurs vraiment de plus en plus ma finition préférée pour les encolures !

Concernant le rendu, j’aime toujours autant la coupe : le décolleté profond croisé et la taille marquée en font un modèle ultra féminin, alors que les jolis détails comme les plis et les poches lui donnent un style moderne, élégant et unique. Je crois juste qu’il faut absolument que je couse un point ou une pression au niveau du décolleté car je suis toujours à la limite de la pudeur !!

Malheureusement, je vous raconte tout ça mais ça ne sera utile que pour celles qui ont déjà le patron puisque celui-ci n’est plus disponible depuis la fermeture de la marque Louis-Antoinette… J’ai eu pas mal de messages sur ce sujet, et je confirme que je ne l’ai trouvé nulle part, il faut compte sur la seconde main pour espérer faire acquisition de ce patron…

Bon allez, sur ce, je retourne à mon projet du moment qui se trouve être un des projets les plus galère que j’ai cousu depuis longtemps… Peut-être que je vous en parlerai d’ici peu…

A bientôt !

 

Le joli Vestiaire récréatif by Ma Petite Mercerie

Le joli Vestiaire récréatif by Ma Petite Mercerie

Bonjour, bonjour !

 

Il y a quelques semaines Ma Petite Mercerie m’a contacté pour coudre en avant-première 2 modèles de leur nouvelle collection de patrons “Vestiaire récréatif by MPM” à destination des bébés et enfants, et je me suis bien amusée a coudre ces projets.

Il faut dire que c’était vraiment le bon moment et la bonne occasion parce que depuis l’année dernière, je me fais vraiment plaisir à coudre des vêtements pour ma fille qui se fait un plaisir de les porter… En plus, on est pile poil au moment ou il faut réfléchir à la garde robe de Printemps, autrement dire partir de 0 quand on a qu’un seul enfant et qu’on doit refaire toute la garde robe tous les ans…. Bref, ce projet tombait pile poil au bon moment, j’ai été ravie de coudre ces vêtements et ma fille est ravie de pouvoir commencer à les porter avec ce temps ensoleillé. Autrement dit, un projet où tout le monde est content et tout le monde est gagnant quoi !

 

Amandine + Gaby = ❤

Lorsque j’ai reçu la proposition des 2 patrons que j’aurais à coudre, j’ai tout de suite été séduite. Bien sur je trouve que les modèles sont très mignons et les tissus livrés avec sont parfaits pour la saison… Mais ce que je me suis surtout dit tout de suite c’est que ces 2 modèles étaient à la fois des classiques pour la garde-robe d’un enfant mais tous les 2 avec un petit twist en plus qui fait tout leur charme ! Et surtout, qui dit “classiques” dit “réutilisables et déclinables à l’infini”, ce que je recherche particulièrement pour des patrons enfants : quand ma fille se sent à l’aise dans un vêtement, autant réutiliser ce patron autant que possible plutôt que de prendre trop de temps à en tester d’autres (le temps que je fasse les adaptations, elle est déjà trop grande…). 

Bref, rentrons maintenant dans le vif du sujet…

 

 

Le 1er projet que j’ai cousu est le sweat Amandine : un sweat a emmanchures basse, poignets à revers et surtout avec 2 très jolis volants sur le bas qui ont fait le bonheur de sa petite propriétaire 😉. Le sweat en lui-même est bien sûr à réaliser en maille alors que les volants sont à découper dans un tissu chaîne et trame. Pour cette version, Ma Petite Mercerie m’avait fourni un tissu interlock uni bleu ciel pour la partie sweat et du Liberty “Noeuds” hyper coloré pour les volants qui donnent – je trouve – à ce sweat un univers fun et coloré parfait pour le Printemps ! Le montage est vraiment simple et assez rapide. J’ai assemblé le sweat à la surjeteuse et les volants classiquement à la machine à coudre, et j’ai juste fait les finitions à l’aiguille double. Vous pouvez cependant très bien coudre l’ensemble de ce sweat à la machine avec un point élastique.

 

 

 

 

 

 

Le 2nd projet est le short Gaby, un short élastiqué à la taille (parfait pour être enfilé tout seul et bien tenir à la taille tout au long de la journée), avec de jolis plis qui lui donne à la fois de l’élégance et une jolie ampleur aux cuisses, et des poches contrastées. Pour ce short, j’ai utilisé une gabardine jaune soleil hyper lumineuse et les poches sont cousues dans le même Liberty que le sweat. Je crois vraiment que ce short est mon projet chouchou, déjà parce qu’il tombe juste parfaitement sur ma louloute et que je l’imagine déjà dans pleiiiiinnnnn de versions différentes : en velours pour l’hiver avec des collants, fleuri pour l’été… La encore, le montage est très simple et rapide, il y a peu de pièces et peu d’étapes ce qui fait que c’est un réel plaisir à coudre. Le seul petit point technique est l’insertion de l’élastique de la taille..

 

 

 

Pour ces 2 projets, j’ai coupé les pièces en 4 ans pour ma fille qui vient d’avoir 4 ans et qui porte un 3/4 ans dans le commerce, et tout tombe parfaitement bien. Concernant le livret, tout est bien expliqué, je n’ai rencontré absolument aucune difficulté et chacun des 2 projets à été réalisé en seulement 2/3 heures (coupe comprise car il y a peu de pièces 😉).

 

Des basiques à décliner à l’infini

Au final, je suis ravie de ces 2 projets mais j’ai envie de vous dire que le plus important c’est surtout que sa petite propriétaire le soit… Et bonne nouvelle, elle l’est ! Il faut dire que le cocktail [couleurs d’été + volants + vêtements faciles à enfiler] est juste parfaitement trouvé pour une garde robe de printemps pour les enfants !

Ce qui est assez cool avec ces 2 patrons c’est qu’ils peuvent en plus réellement servir de base pour pleins de déclinaisons : nos enfant sont toujours besoin de sweats et de shorts sous toutes les formes, dans tous les tissus et pour toutes les saisons donc je ne vais pas me gêner pour les utiliser et réutiliser ! D’ailleurs ma prochaine version sera très certainement un nouveau short Gaby fleuri dans mes chutes de tissu et avec l’ajout d’un lien à la ceinture pour créer un nœud…

Je vais aussi certainement me pencher sur les autres patrons de cette jolie collection “Vestiaire récréatif” car il y a quelques autres pépites… Mes préférées ? Le top Léa, la blouse Claudine et le sarouel Lana !!

Et vous, quel est votre préféré ? Sur lequel allez-vous craquer ?

 

 

Mini Suzon et ses touches de paillettes

Mini Suzon et ses touches de paillettes

Hello hello,
 
Aujourd’hui me revoici pour vous parler à nouveau d’un patron République du chiffon (je vous ai déjà dit que c’était ma marque de patrons préfs non 😂 ?), mais pour la 1ere fois sur une version “mini”… Et oui, un jour j’ai voulu acheter le patron du joli chemisier Suzon taille adulte mais, pour cause de rupture de stock, je m’étais finalement tournée vers la version mini… et j’en suis ravie !!
Bon, je vous parle d’un temps ou les patrons RDC étaient uniquement dispos en pochette mais heureusement, ils sont maintenant dispos en pdf donc plus de soucis !!
 

Le bonheur de coudre ENFIN pour sa fille

 

Comme toutes les mamans, j’ai commencé à coudre pour ma princesse alors qu’elle n’était encore qu’un fœtus. Impatientes que l’on est de pouvoir lui offrir plein de choses cousues main !!! Et pourtant… À part les accessoires, gigoteuses et autres sorties de bain, j’ai vite compris que pour le reste ça n’allait pas le faire… Pourquoi ? Parce que le temps de décider un projet, de commander les fournitures, de prendre le temps/le plaisir de le coudre et pfiou… Mini princesse a au mieux juste le temps de porter 2 fois votre vêtement qu’il est déjà trop petit ! Autant vous dire que c’était pour moi beaucoup trop de frustration à supporter et trop dommage de créer de jolis projets qui ne sont pas réellement utilisés…
J’ai donc laissé tombé la couture pour elle jusqu’à ses 2 ans environ, âge auquel je m’y suis remise plutôt timidement. Mais projet après projet, je me suis rassurée. Et puis surtout, en tant que maman terre à terre, je réfléchis beaucoup à des projets qui pourront se porter avec tout et à plusieurs occasions, et évidemment toujours une taille au dessus pour que le projet puisse être porté au moins 1 an. Bref, une fois tous ces réglages calés, je couds enfin pour ma fille en plus elle aime ça ! Autant vous dire que c’est le bonheur quoi ! 😁
 
 
 
 

Bref, fin de l’aparté, revenons donc à ce 1er patron RDC pour enfant : le chemisier Mini Suzon…
A la base, ce chemisier est une copie conforme de la version adulte, c’est-à-dire une jolie blouse boutonnée sur le devant, avec col montant et avec un joli volant qui passe sur les épaule et créé de beaux empiècements arrondis devant et dos. Je trouve que c’est ce mix entre une coupe “chemise” moderne et la féminité du volant qui font tout le charme de ce patron.

 

Robe, volant et paillettes = le trio girly

 

Personnellement, j’ai tout de suite imaginé pour ce patron une version estivale très colorée, façon chemise hawaïenne… oui mais voilà, on était début Décembre… J’ai donc ravalé mes excentricités et suis partie dans une version unie sobre qui pourrait être portée facilement avec une viscose effet peau de pêche marine trouvée je crois chez Mondial Tissus. Et puis au moment de couper… tilt… ma fille avait justement besoin d’une tenue de fêtes pour la fin d’année… J’ai donc décidé au dernier moment de transformer ma blouse en robe : j’ai donc raccourci un peu le buste, ajouté une basque froncée sur le bas et donc ajouté des manches longues pour une version adaptée à la saison. Enfin, je voulais la twister légèrement pour ajouter un peu de bling de fêtes et comme j’étais dans ma période broderie, j’ai décidé d’ajouter quelques broderies main façon galaxie au fil doré sur les empiècements devant et dos, et j’ai également fait un rappel avec un surjet roulotte doré sur le bas du volant.
J’adore quand le projet prend forme naturellement au fur et à mesure, et surtout quand tout se passe bien et que le résultat est exactement comme vous l’imaginiez !! Vous l’avez compris, j’adore ! Et puis, ça m’a permis également de participer (et de faire partie des demi-finalistes 😉) au défi Paillettes de Artesane.
 
Concernant le patron, je l’ai du coup pas mal modifié, je n’ai conservé que le buste avec le volant et la patte de boutonnage mais la taille m’a semblé parfaite, les explications très claires et fidèles à la marque.
Bref, une robe déjà portée et reportée avec succès !! Vous la voyez donc arriver la prochaine version style chemise hawaïenne ou non ????
 
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En résumé sur ce patron : 
  • Prix : 9€, uniquement en pdf
  • Matériel nécessaire :  70cm (pour le 2 ans) à 120cm (pour le 12 ans) de tissu + 35/40cm de biais
     de propreté + boutons
  • Points techniques :  volant, patte de boutonnage et montage du col, mais rien d'insurmontable
  • Les + :  la coupe parfaite
  • Les ~ :  les explications sont simples et claires, mais pas toujours assez détaillées pour des 
    débutantes je trouve

*****

 

Le mariage heureux d’Yvonne et Symphorine

Le mariage heureux d’Yvonne et Symphorine

Hello !!

De retour par ici pour vous parler (enfin) de mon adorée : la robe Yvonne que j’ai cousu pour pour les fêtes dans la superbe viscose Symphorine rouille de Un chat sur un Fil !! C’est certainement un de mes projets préférés de l’hiver ! La robe me va parfaitement bien, le tissu est superbe et je me suis vraiment appliquée sur les finitions…

 

Coup de cœur absolu pour la viscose Symphorine

Tout a commencé par CE tissu sur lequel j’ai totalement flashé lorsqu’il est apparu pour la 1ère fois sur Instagram : j’ai nommé la viscose Symphorine rouille de Un chat sur un Fil. Mais je ne suis pas du genre à acheter souvent du tissu, surtout que mon atelier déborde à craquer… J’ai donc laissé passer la tentation pour voir si elle me manquerait… Et puis me revoilà quelques mois plus tard, de nouveau face a cette belle viscose, mais en face à face cette fois dans une allée du CSF. Cette fois, j’ai craqué (en même temps que pour la viscose Pomelos, mais ça ce sera une autre histoire…) ! Et je dois préciser que le super accueil qui était réservé sur le stand Un chat sur un fil n’y est pas pour rien non plus : que c’est agréable d’être accueillie avec le sourire, d’avoir le temps d’échanger, de recevoir des conseils et ce, malgré le monde. De quoi prendre le temps de trouver son bonheur !

Et au final, je ne regrette absolument pas : elle est à la fois douce et légère, avec un tombé de fou. La couleur est hyper profonde et oscille entre le bordeaux et le rouille en fonction de la luminosité, parfaite pour l’automne. Et aucune difficulté pour la coudre, elle n’a absolument pas glissé et aucun fil ne s’est tiré… Bref c’est ce qu’on appelle un véritable coup de ❤ !

 

Me voici donc partie à la recherche du patron parfait

Comme souvent, une fois mon tissu chéri en poche, je pars donc à la recherche du patron parfait pour le mettre en valeur. Hésitant un moment entre une blouse, une chemise et une robe, je me souviens soudain que j’ai une petite pépite à tester dans ma patronthèque : la robe Yolande de République du Chiffon. Avec cette marque, je pars toujours très confiante, je crois que c’est d’ailleurs ma marque de patrons préférés. Je trouve toujours les coupes à la fois intemporelles et originales, les explications sont toujours simples et efficaces et surtout je sais qu’ils taillent très bien (pour moi). Je décide donc de couper dans mon précieux sans faire de toile, je vérifie juste la longueur de la jupe que je trouve toujours trop courte, et bien m’en a pris car j’ai ajouté quelques bon cm cette fois encore.

J’ai également décidé d’adapter ma robe à la saison en coupant des manches longues au lieu des courtes proposées dans le patron et je l’ai entièrement doublée. Pour les manches, je crois que j’ai juste prolongé celles proposées dans le patron pour atteindre ma longueur de bras. Concernant la doublure, la robe Yolande le permet assez facilement :  il m’a suffit de couper chaque devant et dos 1 fois dans le tissu + 1 fois dans la doublure, de les assembler et de les coudre ensemble. L’extérieur et la doublure sont ainsi “pris en sandwich” ensemble dans les empiècements devant et dos et cela permet une très belle finition doublée sans aucune modification de patron. Et ça on aime 👍 ! J’ai également doublé la jupe en coupant les jupes devant et dos 5cm plus courtes que l’extérieur (que j’avais un peu rallongées si vous avez bien suivi 😉), j’ai formé le jupe extérieure d’un côté et celle de la doublure d’un autre, puis j’ai cousu les 2 l’une par dessus l’autre au buste.

J’ai réalisé les finitions des empiècements devant et dos au point invisible à la main sur l’envers car je trouvais que les surpiqûres retiraient beaucoup de charme à la robe. Et enfin, j’ai décidé d’ajouter une ceinture assortie car je trouve que c’est toujours plus joli sur une finition de taille élastiquée.

 

Au porté, je suis absolument ravie, elle rend exactement comme je l’imaginais ! A la fois fluide mais totalement adaptée à l’automne/hiver, elle est hyper facile à porter, parfaite avec une paire de collants et un joli gilet en laine par dessus (bientôt home made aussi j’espère !) et je trouve personnellement que cette viscose la sublime. Ou inversement…

Bref, patron à faire et à refaire, certainement bientôt dans sa version estivale et pourquoi pas en blouse…

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En résumé, voici les informations à retenir concernant ce patron : 

  • Difficulté : Niveau 2/4
  • Prix : 10€ en pdf
  • Matériel nécessaire : 2m de tissu en laize 140cm, 5 à 7 boutons, élastique de 0,5cm de large
  • Points techniques : couture en angle entre les empiècements devant et les devant, fronces
  • Les + : explications et schémas toujours simples et efficaces
  • Les ~ : Attention, les marges de couture NE SONT PAS INCLUSES dans le patron (mon cauchemar ultime !) ; certaines étapes pourraient être plus détaillées et peuvent être un peu plus complexes à appréhender pour des débutantes

Quant au rendu final : 

  • L’esthétique : j’adore comme toujours les détails féminins et un peu retro de RdC. Ici les découpes originales des empiècements devant et dos s’associent parfaitement au jeu de fronces des bustes, et la coupe élastiquée lui donne à la fois un style chic et confortable
  • La taille : aucune retouche au niveau de la taille ou de la largeur, tout tombe parfaitement sur moi
  • Point d’attention : vérifiez bien la longueur de la jupe que je trouve personnellement toujours un peu courte chez République du Chiffon (mais c’est très personnel)

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