Grrr, mon joli Sayan leopard 🐆

Grrr, mon joli Sayan leopard 🐆

Bonjour à toutes,

 

J’ai eu beaucoup de questions sur la cousette dont je viens vous parler aujourd’hui et beaucoup de demandes pour écrire cet article. Je suis donc ravie revenir en ce début d’année pour vous parler du chemiser Sayan, un patron issu de la 1ère collection de patrons de Pretty Mercerie sortie il y a 2 ans maintenant. C’est vrai que sa coupe cache-cœur et se poignets larges en font un vêtement hyper féminin à porter très facilement au quotidien, je comprends donc pour quoi elle fait de l’œil à beaucoup de couturières !

 

Celui qui m’aura fait coudre du graou pour la 1ère fois

Et oui, comme beaucoup j’ai été tout de suite séduite par son décolleté cache-cœur délicatement noué sur le coté, son col chemisier et ses larges poignets boutonnés. Je trouve cette coupe ultra féminine et facile à porter avec tout : dans un pantalon ou jean taille haute, une jupe, un short… peu importe !

 

Pourtant, il aura fallu dans un 1er temps attendre que le patron sorte en format pdf (totalement et définitivement team PDF ici 😉) et puis ce projet n’arrêtait pas de se faire doubler dans ma to sew list car je ne trouvais pas LE tissu. Hésitation entre un classique fleuri ou un tissu plus soyeux pour un style “chemise pyjama”… Bref, je n’ai sauté le pas que fin 2020 et c’est l’arrivée de THE tissu dans ma tissuthèque qui a enfin provoqué la chose (et le fait que j’ai accouché et repris à peu près une taille normale n’y est pas étranger non plus !). Et ce tissu c’est ce crêpe graou trouvé in extremis chez Un chat sur un fil :

C’est la 1ère fois que je craque sur ce genre de motif, non pas que je ne trouve pas ca joli, mais 1/ il y toujours un petit pas entre le “beau” et le “cheap” je trouve sur ce genre de motifs (c’est suggestif, hein, ca n’engage que moi 😉) et 2/ je trouve toujours difficile de l’imaginer dans une cousette que je pourrai porter facilement au quotidien. Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas de celles qui portent joliment une robe toute léopard dans la rue, j’ai l’impression d’être déguisée…

Bref, celui-ci me plaisait beaucoup beaucoup et après l’avoir déjà loupé à cause d’hésitations, je me suis cette fois rué sur tout ce qu’il restait sur le site (soit 1m40 ou 1m50 de mémoire). Et c’est d’ailleurs ce métrage qui a fini de me décider pour le chemiser Sayan ! J’étais sûre de vouloir coudre une chemise et j’ai un temps hésité avec Simona de Wear Lemonade pour son col lavallière… Mais les patrons Wear Lemonade sont toujours friands en tissu donc pas possible avec mon petit métrage, j’ai donc opté finalement pour Sayan et je ne le regrette absolument pas car je trouve que patron et tissu étaient totalement fait pour s’entendre, qu’en pensez-vous ?

 

Et finalement, ce chemisier est devenu un incontournable de mon dressing

Comme quoi, il ne faut pas rester sur ses acquis et sortir un peu de sa zone de confort quelquefois (message à moi-même 😉) ! Le motif graou est donc validé et m’ouvre de nouveaux horizons… Concernant ce projet en particulier, je trouve que le tissu est totalement approprié et hyper agréable à porter car il est super léger tout en conservant un minimum de tenue. J’adore également le rendu final ce patron mais je dois dire que je me suis quand meme posé pas mal de questions tout au long de sa réalisation donc je vais prendre un peu de temps, si cela peut vous aider, à vous détailler les quelques modifications que j’ai apportées (ou à apporter pour la prochaine version) au patron :

 

1/ Tout d’abord, je vous conseille plus que vivement de commencer par thermocoller certaines de vos pièces comme le col, les poignets et les parementures, surtout si votre tissu est fin comme le mien (je ne crois pas l’avoir vu précisé dans les explications).

2/ Après, j’ai également trouvé les instructions sur le montage du col et les fentes indéchirables assez déroutantes : je pense que les techniques employées ont été présentées comme ça pour simplifier au maximum les points les plus complexes du patron et ainsi rendre le modèle accessible aux plus débutantes, mais personnellement j’ai trouvé que cela rendait des finitions pas au top…

 

  • Pour le col, il n’y a pas de parementure dos, uniquement des parementures devant, ce qui implique un montage un peu différent de ce qu’on a l’habitude de voir : le col, une fois monté, est pris en sandwich aux extrémités de l’encolure entre les parementures et le devant, alors qu’il est replié sur lui-même sur le milieu de l’encolure dos (car il n’y a pas de parementure à cet endroit) puis surpiqué. Ce montage simplifie (un peu) le patron puisqu’il y a 1 pièce en moins mais je trouve qu’il complexifie au final pas mal le montage car cela implique de devoir cranter précisément les marges de couture du col et de bien replier le milieu de col dans la prolongation des coutures de parementures, cela pour un résultat final que je n’ai pas trouvé super (après, peut-être que je ferais mieux une seconde fois aussi 😉) :

Il faudra ensuite venir maintenir les parementures devant en haut sur les marges de coutures des épaules pour qu’elles tiennent bien en place. Bref, même si au final on arrive à un col très joli sur l’extérieur, je pense vraiment ajouter une parementure dos pour ma prochaine version et m’éviter ces petites galères.

  • Pour les fentes indéchirables au niveau des poignets, je n’ai tout simplement pas compris les instructions et comme je venais de sortir de mes explications de col, je n’ai pas du tout persévéré, je suis tout de suite repartie sur ce que je connaissais : un bon vieux biais cousu de façon classique à cheval sur la fente. Au final, simple et efficace !

3/ Pour des finitions soignées, j’ai pris quelques libertés par rapport à ce qui est précisé dans le patron : j’ai sous-piqué les marges de couture sur le dessous de col pour qu’il ne “roule” pas et reste parfaitement en place (surtout avec un crêpe qui ne se forme pas forcément très bien au fer à repasser), ainsi que les parementures devant (attention la sous-piqure change de côté à l’endroit où le col “se casse” : sous-piquez du côté de la parementure en bas et du côté du devant en haut pour que les coutures ne se voient pas 😉).

J’ai également surpiqué les poignets et les ceintures pour plus de netteté, mais ca c’est principalement dû à mon tissu : avec un tissu qui tient bien après repassage, pas besoin de surpiquer (bien que je trouve cela esthétiquement assez joli).

Au final, une fois que vous savez ces quelques détails, Sayan se coud très bien, avec une difficulté intermédiaire due aux montage du col donc et des poignets, et le rendu est super ! Personnellement, je suis ravie de cette cousette que j’ai déjà eu l’occasion de porter pas mal de fois avec plaisir. J’ai juste dû ajouter une pression cachée au niveau du décolleté sinon c’était impossible de sortir sans choquer la bonne société ! Et je pense que je rajouterai au moins 5cm sur le buste et quelques cm aux manches pour les prochaines versions car je le trouve très court (mais en même temps je ne peux m’en prendre qu’à moi même car je mesure 1,70m et contrairement à d’habitude, je n’ai pas pensé à vérifier la longueur des pièces de patron avant… Bouuuuhhh, pas bien !).

Bon alors, on le valide ce chemisier ? Qui est prête à se lancer ?

Allez, à bientôt !

Honey mood

Honey mood

Hello, hello !

Oui, oui c’est bien moi !! Je sors un peu de ma campagne haut-savoyarde pour revenir vous parler couture aujourd’hui (youhou !), et plus précisément d’une des dernières blouses que j’ai cousu : la blouse Honey issue du dernier Fibremood.

Pour le choix du tissu, il n’y a pas beaucoup de suspense pour celles qui me suivent sur Instagram car je suis en boucle en ce moment : je fais totalement une fixette sur le velours et je crois que sans m’en rendre compte, je n’ai acheté quasiment que ça les dernières fois ou j’ai fait du shopping tissus !! Donc sans surprise, je suis partie sur un velours milleraies version automne 😉

 

Obsessions velours et volants

 

Et donc à cause de cette nouvelle obsession, cela faisait un petit moment que je yeutais les inspirations de cousettes en velours (je ferai d’ailleurs peut-être un article plus détaillé sur le sujet pour la peine) et parmi toutes les belles choses que j’ai vues, j’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette blouse :  

J’adore le tombé du velours avec les fronces bien marquées, associé avec cette couleur automnale. Alors oui, le velours ça rappelle un peu les shorts et pantalons que nous étions forcés de porter petits (et là, on va vite voir qui est de la même génération que moi 😉) mais finalement la mode est un éternel recommencement, non ?

 

 

Bref, à chaque fois que je vois quelque chose qui me plait, je me dis “trop bien, je vais me faire le patron et me coudre la même chose !” mais en vrai, avec 2 filles à la maison qui ne font pas de sieste (dont une petite dernière de 2 mois), j’ai du apprendre à m’organiser différemment et avancer les projets à coups de 30 min par ci, 1h par là… et aussi faire des choix ! Donc, non je n’ai clairement pas eu le temps de me faire ce patron (bien que je n’ai pas encore dit mon dernier mot) mais je l’avais bien dans un coin de ma tête… Puis est arrivé le dernier magazine Fibremood avec toutes ses pépites, dont la blouse Honey pour laquelle j’ai vraiment craqué.

J’ai adoré tout de suite son col volanté, ses poignets noués et sa coupe courte et moderne. Et comme avant chaque numéro, j’ai eu la chance de pouvoir coudre un modèle en avant-première (ce que je fais assez rarement par manque de temps), mais là je ne pouvais pas passer à côté ! J’ai donc passé Honey au top de ma to sew list et même si la blouse ne ressemble pas à mon modèle, je me suis dit qu’en velours ca pouvait quand même donner le même style et être canon. Je me suis donc lancée à la recherche d’un velours automnal sur les sites de mercerie en ligne, j’ai un moment hésité avec un velours couleur “écureuil”, puis j’ai finalement jeté mon dévolu sur ce velours bordeaux – dont je trouve la couleur canon – sur le site Un chat sur un fil (oui encore 😁 !).

 

Une jolie Honey qui se mérite tout de même…

Donc me voila partie dans ce beau projet… 1ère ETAPE – choisir la version qui m’intéresse car le patron en propose 2 versions : 1 avec volant au niveau de la patte de boutonnage, et 1 sans volant (avec un boutonnage tout simple donc).

Je comptais initialement partir sur la version avec volant mais j’ai trouvé finalement qu’avec ceux du col ça allait faire beaucoup, d’autant plus qu’avec le velours, les volants risquent d’être très présents et d’ajouter de l’épaisseur à la patte de boutonnage (j’avais déjà quelques appréhensions concernant le col). J’abandonne donc l’idée du volant sur la patte de boutonnage mais je ne renonce pour autant pas tout à fait à cette version, car je trouve que la patte de boutonnage cachée fait partie du charme de la blouse… Me vient alors l’idée de remplacer le volant par un galon de dentelle noire, de la largeur de la patte de boutonnage. Et là, j’adore ! Je trouve que ça donne un côté plus délicat et plus noble au velours, on sort du style bucheron de la grosse chemise en velours pour se déplacer vers le style ancien régime ou Armande Altai (encore une référence générationnelle, si tu l’as pas c’est que t’es encore jeune !) qui donne un coté désuet à cette blouse, que je trouve juste parfait porté avec un jean 😉. Bingo !

 

 

2ème ETAPE – vérifier les pièces de patron. Pour la blouse Honey, il est indiqué au début des explications que la coupe est une coupe boxy, assez courte. Oula ! Vu que je fais déjà 1m70, avec un buste plutôt long, j’ai déjà tendance à allonger les patrons, alors d’autant plus lorsqu’il y a un “warning” indiqué sur le patron. Je décide donc d’ajouter 5cm sur les Devants, Dos et la Patte de boutonnage pour contrebalancer ma taille tout en conservant la coupe courte, afin de la porter avec des jeans taille haute.

Enfin 3ème ETAPE – c’est parti pour la couture ! Bon là, soyons claire dès le début, la blouse Honey version avec volant (j’ai l’impression que le montage est plus simple dans la version sans volant) n’est selon moi pas destinée pour les couturières débutantes – ou alors pour les débutantes très motivées. Quand je couds un patron, je suis quasiment toujours le pas à pas car mon petit “plaisir couture” est justement de ne pas avoir à réfléchir, me vider la tête et juste suivre les instructions. Pour Honey, j’ai d’abord eu du mal à bien comprendre les 1ères explications sur les ourlets et l’assemblage avec la patte de boutonnage (alors qu’en fait c’est assez simple finalement), j’ai fait beaucoup d’aller-retours sur les étapes pour être sure de ne pas m’être trompée et j’ai fait aussi un peu à ma sauce. Une fois cette étape passée, tout le reste était très clair, les finitions sont belles, la blouse est à la fois très sympa à coudre mais aussi assez technique : montage de col, fronces, empiècement dos, fentes indéchirables et montage de poignets… 

 

Ma nouvelle petite blouse chic a un côté “ancienne bourgeoisie” que j’adore

Concernant le rendu final, c’est vrai que ma blouse bordeaux en velours et dentelle est un parti pris mais j’adore le style ! Je trouve qu’elle passe super bien avec un jean tout simple taille haute et finalement les volants sur le col rendent hyper bien, je n’ai pas eu de soucis avec l’épaisseur du tissu. Pour les poignets, je ne peux pas faire de vrais nœuds avec le velours, je les noue juste lâchement et c’est largement aussi joli. Enfin j’adore ce galon de dentelle contrastant qui habille la blouse et cache délicatement la patte de boutonnage.

Le seul bémol est que même avec mes 5cm ajoutés au buste, j’ai trouvé que la blouse était encore beaucoup trop courte pour être portée (elle m’arrivait encire au nombril donc vraiment crop) donc j’ai bidouillé pour encore gagner 3cm en longueur. Je pense que la prochaine fois j’allongerai donc la version initiale de presque 10cm et je ferai un petit ajustement FBA car je me sens un peu serrée au niveau de la poitrine (2 ajustements qui sont assez classiques pour moi sur la plupart des patrons 😉).

Bref, je suis ravie de ma petite Honey et je pense que j’en ferai bien d’autres versions car j’ai vu passer des merveilles sur Instagram qui m’ont bien donné envie ! Je vous la conseille donc vraiment avec 2 seules remarques : vérifiez bien la longueur que vous voulez car elle est très courte et munissez vous d’un peu de patience, surtout si vous êtes débutante. Une fois que vous savez ca, ce n’est que du plaisir !

 

Belleville et ses Pomelos

Belleville et ses Pomelos

Hello, hello !

Toujours confinée, toujours chanceuse d’habiter dans une maison avec jardin et toujours essayant de prendre le meilleur de cette situation, je profite de cette période pour notamment utiliser mes stocks de tissus et continuer d’alimenter le blog…

Aujourd’hui je viens donc vous parler d’une robe absolument parfaite pour la saison, à nouveau cousue dans un tissu trouvé chez Un Chat sur un Fil au CSF 😉 : la jolie robe Belleville de Louis-Antoinette Paris dans la viscose Pomelos.

 

Ce tissu qui sent tellement bon le soleil

Et oui, cette belle viscose est un nouveau craquage du CSF et à nouveau trouvée sur le stand de Un chat sur un Fil ! Comme les autres tissus trouvés sur ce stand, je n’ai absolument rien à redire tellement je ne m’en lasse pas de la regarder, de la porter et tellement il a été agréable de la coudre ! Comme pour Symphorine, ce tissu est une association parfaite entre une couleur profonde (ici ce jaune “Pomelos” qui ne me donne même pas mauvaise mine !) et d’un motif tout en douceur. J’aime ici particulièrement l’association ensoleillée du jaune un peu moutarde avec le rose nude tout doux des motifs ronds.

J’avais pris 1,50m de cette viscose sans trop savoir à la base ce que je voudrai en faire (éternel défaut que d’acheter du tissu sans en connaitre la destination…) et puis en la ressortant il y a quelques jours, j’ai tout de suite voulu une robe cache-cœur et manches courtes pour le printemps. J’ai donc cherché dans ma patronthèque, avec comme principale contrainte ce fameux métrage (l’occasion de me rendre compte que peu de robes rentrent dans 1,50m de tissu 😉) et je suis retombée sur la robe Belleville de Louis-Antoinette Paris : 1,80m nécessaire d’après le patron, je pense que ça se tente, surtout avec des manches courtes… Allez bingo, je me lance sur le placement des pièces…

 

Belle Belleville

 

Bonne nouvelle ! Mes pièces passent toutes sur mon tissu, y compris la doublure des poches, et il me reste même quelques petites chutes qui serviront à habiller de façon stylée la poupée de ma fille !

Comme j’ai déjà cousu ce modèle, j’ai tout de suite anticipé les modifications que je devais faire : couper le haut en 40 et la jupe en 42 pour être plus à l’aise que la 1ère fois, élargir les manches et resserrer (beaucoup) la taille. Concernant la réalisation, la robe est assez plaisante à coudre mais j’ai mis plus de temps que dans mon souvenir et je ne me souvenais plus qu’il y a avait quand même quelques points techniques dont le plus délicat est la précision des poches. Je m’y suis reprise à 2 fois de chaque coté pour que les pointes des poches tombent parfaitement à la fois à la taille et sur les cotés. J’ai trouvé aussi un peu bizarre la finition de l’encolure avec un ourlet simple pour le décolleté devant (bon point parce une parementure sur un décolleté croisé, c’est vraiment gênant à chaque enfilage) et une parementure sur l’encolure dos, ce qui fait un raccord pas hyper beau aux épaules. Je pense la prochaine fois que je ferai une finitions avec un biais, c’est d’ailleurs vraiment de plus en plus ma finition préférée pour les encolures !

Concernant le rendu, j’aime toujours autant la coupe : le décolleté profond croisé et la taille marquée en font un modèle ultra féminin, alors que les jolis détails comme les plis et les poches lui donnent un style moderne, élégant et unique. Je crois juste qu’il faut absolument que je couse un point ou une pression au niveau du décolleté car je suis toujours à la limite de la pudeur !!

Malheureusement, je vous raconte tout ça mais ça ne sera utile que pour celles qui ont déjà le patron puisque celui-ci n’est plus disponible depuis la fermeture de la marque Louis-Antoinette… J’ai eu pas mal de messages sur ce sujet, et je confirme que je ne l’ai trouvé nulle part, il faut compte sur la seconde main pour espérer faire acquisition de ce patron…

Bon allez, sur ce, je retourne à mon projet du moment qui se trouve être un des projets les plus galère que j’ai cousu depuis longtemps… Peut-être que je vous en parlerai d’ici peu…

A bientôt !

 

Le mariage heureux d’Yvonne et Symphorine

Le mariage heureux d’Yvonne et Symphorine

Hello !!

De retour par ici pour vous parler (enfin) de mon adorée : la robe Yvonne que j’ai cousu pour pour les fêtes dans la superbe viscose Symphorine rouille de Un chat sur un Fil !! C’est certainement un de mes projets préférés de l’hiver ! La robe me va parfaitement bien, le tissu est superbe et je me suis vraiment appliquée sur les finitions…

 

Coup de cœur absolu pour la viscose Symphorine

Tout a commencé par CE tissu sur lequel j’ai totalement flashé lorsqu’il est apparu pour la 1ère fois sur Instagram : j’ai nommé la viscose Symphorine rouille de Un chat sur un Fil. Mais je ne suis pas du genre à acheter souvent du tissu, surtout que mon atelier déborde à craquer… J’ai donc laissé passer la tentation pour voir si elle me manquerait… Et puis me revoilà quelques mois plus tard, de nouveau face a cette belle viscose, mais en face à face cette fois dans une allée du CSF. Cette fois, j’ai craqué (en même temps que pour la viscose Pomelos, mais ça ce sera une autre histoire…) ! Et je dois préciser que le super accueil qui était réservé sur le stand Un chat sur un fil n’y est pas pour rien non plus : que c’est agréable d’être accueillie avec le sourire, d’avoir le temps d’échanger, de recevoir des conseils et ce, malgré le monde. De quoi prendre le temps de trouver son bonheur !

Et au final, je ne regrette absolument pas : elle est à la fois douce et légère, avec un tombé de fou. La couleur est hyper profonde et oscille entre le bordeaux et le rouille en fonction de la luminosité, parfaite pour l’automne. Et aucune difficulté pour la coudre, elle n’a absolument pas glissé et aucun fil ne s’est tiré… Bref c’est ce qu’on appelle un véritable coup de ❤ !

 

Me voici donc partie à la recherche du patron parfait

Comme souvent, une fois mon tissu chéri en poche, je pars donc à la recherche du patron parfait pour le mettre en valeur. Hésitant un moment entre une blouse, une chemise et une robe, je me souviens soudain que j’ai une petite pépite à tester dans ma patronthèque : la robe Yolande de République du Chiffon. Avec cette marque, je pars toujours très confiante, je crois que c’est d’ailleurs ma marque de patrons préférés. Je trouve toujours les coupes à la fois intemporelles et originales, les explications sont toujours simples et efficaces et surtout je sais qu’ils taillent très bien (pour moi). Je décide donc de couper dans mon précieux sans faire de toile, je vérifie juste la longueur de la jupe que je trouve toujours trop courte, et bien m’en a pris car j’ai ajouté quelques bon cm cette fois encore.

J’ai également décidé d’adapter ma robe à la saison en coupant des manches longues au lieu des courtes proposées dans le patron et je l’ai entièrement doublée. Pour les manches, je crois que j’ai juste prolongé celles proposées dans le patron pour atteindre ma longueur de bras. Concernant la doublure, la robe Yolande le permet assez facilement :  il m’a suffit de couper chaque devant et dos 1 fois dans le tissu + 1 fois dans la doublure, de les assembler et de les coudre ensemble. L’extérieur et la doublure sont ainsi “pris en sandwich” ensemble dans les empiècements devant et dos et cela permet une très belle finition doublée sans aucune modification de patron. Et ça on aime 👍 ! J’ai également doublé la jupe en coupant les jupes devant et dos 5cm plus courtes que l’extérieur (que j’avais un peu rallongées si vous avez bien suivi 😉), j’ai formé le jupe extérieure d’un côté et celle de la doublure d’un autre, puis j’ai cousu les 2 l’une par dessus l’autre au buste.

J’ai réalisé les finitions des empiècements devant et dos au point invisible à la main sur l’envers car je trouvais que les surpiqûres retiraient beaucoup de charme à la robe. Et enfin, j’ai décidé d’ajouter une ceinture assortie car je trouve que c’est toujours plus joli sur une finition de taille élastiquée.

 

Au porté, je suis absolument ravie, elle rend exactement comme je l’imaginais ! A la fois fluide mais totalement adaptée à l’automne/hiver, elle est hyper facile à porter, parfaite avec une paire de collants et un joli gilet en laine par dessus (bientôt home made aussi j’espère !) et je trouve personnellement que cette viscose la sublime. Ou inversement…

Bref, patron à faire et à refaire, certainement bientôt dans sa version estivale et pourquoi pas en blouse…

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En résumé, voici les informations à retenir concernant ce patron : 

  • Difficulté : Niveau 2/4
  • Prix : 10€ en pdf
  • Matériel nécessaire : 2m de tissu en laize 140cm, 5 à 7 boutons, élastique de 0,5cm de large
  • Points techniques : couture en angle entre les empiècements devant et les devant, fronces
  • Les + : explications et schémas toujours simples et efficaces
  • Les ~ : Attention, les marges de couture NE SONT PAS INCLUSES dans le patron (mon cauchemar ultime !) ; certaines étapes pourraient être plus détaillées et peuvent être un peu plus complexes à appréhender pour des débutantes

Quant au rendu final : 

  • L’esthétique : j’adore comme toujours les détails féminins et un peu retro de RdC. Ici les découpes originales des empiècements devant et dos s’associent parfaitement au jeu de fronces des bustes, et la coupe élastiquée lui donne à la fois un style chic et confortable
  • La taille : aucune retouche au niveau de la taille ou de la largeur, tout tombe parfaitement sur moi
  • Point d’attention : vérifiez bien la longueur de la jupe que je trouve personnellement toujours un peu courte chez République du Chiffon (mais c’est très personnel)

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