Les testeuses, clés de voute d’un patron

Les testeuses, clés de voute d’un patron

Bonjour à toutes !

Cela fait bien longtemps que je ne suis pas venue par ici… Quelques semaines de pause pour pouponner et me voila avec l’envie de revenir ! Et je reviens avec une idée que j’ai en tête depuis bien longtemps mais (honte à moi !) que je n’avais pas encore pris le temps de développer : vous parler un peu plus en détails du rôle primordial des testeuses dans le développement d’un nouveau patron.

En effet, l’ayant vécu des 2 côtés (quelques fois en tant que testeuse puis en tant que créatrice de patrons depuis quelques temps), je ne sais que trop bien à la fois le temps et l’investissement qu’un test peut demander à une testeuse, mais aussi l’aide inestimable que ses retours apportent à la créatrice ! Et puis, en voyant certains commentaires, j’ai parfois l’impression qu’il y a comme une impression de mystère autour de ces tests vu de l’extérieur, comme si c’était quelque chose de magique qui serait réservé à quelques chanceuses de la couture… 

Il est donc temps d’aborder un peu le sujet par ici, d’éclaircir et de dédramatiser un peu les choses 😉. Allez c’est parti !

 

Déjà, pourquoi a-t-on besoin de testeuses ?

Et bien tout simplement pour vérifier que le patron tombe bien dans TOUTES les tailles proposées, que les étapes de montage ainsi que les schémas sont clairs, que les différentes versions s’il y en a sont compréhensibles, et de façon plus large vérifier les éventuelles erreurs et coquilles (oui parce qu’à force de passer des heures les yeux dans les yeux avec un patron, on n’y voit plus rien !).
 
Je dirais que pour moi, le 1er point est le plus important : quand on 
développe un patron, on le fait à partir d’une taille référence (moi en 40 par exemple) qu’on grade ensuite pour obtenir toutes les autres tailles. Et pour être sûre que la gradation des tailles est bonne et que le tombé est beau pour toutes (entre autres), je demande toujours à 1 ou 2 testeuses de chaque taille de le tester (parce que la validation de mon mannequin et de moi-même, c’est déjà bien mais ca nous emmène quand même pas bien loin !).
Le 2ème gros travail est de valider et d’améliorer – car il y a TOUJOURS des améliorations à apporter – le livret : éclaircir ou approfondir certaines étapes si ce n’est pas clair, proposer d’autres techniques et/ou finitions qui peuvent améliorer le patron, valider le métrage utilisé, le plan de coupe, etc…
 
Bref, sans les testeuses et la phase de test, un patron ne peut pas aboutir car il est selon moi primordial d’avoir tous ces regards et ces avis extérieurs de la part d’autres couturières pour être sûre que le patron a un intérêt et surtout faire en sorte qu’il soit le plus abouti possible pour sa sortie ! 
 
 

Qui sont les testeuses et comment les recrute-t-on ?

Je pense que le recrutement de testeuses doit varier un peu d’une créatrice à l’autre mais je dirais que – pour moi – 3 “critères” principaux prédominent :
 
1/ Le niveau de couture
En effet, il est assez évident qu’une testeuse doit avoir un niveau de couture minimum (pas besoin d’être Coco Chanel non plus) pour suivre correctement le patron, ne pas se retrouver bloquée par des points techniques et arriver à un vêtement final bien réalisé pour ne pas biaiser le test. 
 
2/ La taille
Ma préoccupation principale quand je lance une phase de test d’un nouveau patron est d’avoir des testeuses représentant toutes les tailles du panel. Comme je vous l’ai expliqué plus haut, il est primordial pour moi que le patron soit testé au moins 1 fois dans chaque taille pour vérifier la gradation mais aussi le tombé, l’esthétique… 
 
3/ Le feeling
Il est aussi très important d’avoir un bon feeling avec la testeuse car un test de patron c’est aussi énormément basé sur la confiance, l’honnêteté et la bienveillance. Confiance pour envoyer ce projet en test sur lequel j’ai souvent travaillé des mois durant et dans lequel j’ai mis beaucoup de moi-même… Il est en effet toujours difficile de le montrer à quelqu’un d’extérieur. Et puis de l’honnêteté et de la bienveillance car les retours de test doivent à la fois être totalement transparents et honnêtes que ce soit pour le positif ou les points à améliorer, mais toujours dans le respect bien sûr… En aucun cas, les retours de test sont faits pour faire plaisir à la créatrice, mais bien pour la faire avancer dans son projet ! Donc s’il y a des choses qui ne vont pas, il faut être capable de le dire, mais tout en bienveillance évidement.
 
En plus de ces critères principaux, il faut également que les couturières contactées aient un peu de temps pour pouvoir faire le test et les retours correctement, et je porte aussi beaucoup d’attention au sérieux et la pertinence des retours. Après, concrètement, je recrute d’abord dans mes “connaissances couture” (c’est plus simple), puis je fais quelque fois un appel à candidature pour compléter les équipes et être sûre d’avoir toutes les tailles représentées. J’essaie en général d’avoir 10-15 testeuses pour avoir des retours de patron sur plusieurs types de morphologies mais aussi de personnes ayant des styles différents. Enfin, j’aime aussi avoir un mix de testeuses régulières qui verront la différence/l’évolution entre mes patrons et de “nouvelles testeuses” qui pourront avoir un point de vue plus neuf dessus.
 
 

Et donc concrètement, quel est le rôle d’une testeuse ?

Oui, concrètement comment se déroule un test et que doit faire une testeuse ? Une fois que le test est accepté par la testeuse, elle aura un certain temps (dans les 2/3 semaines en fonction du projet en général pour ma part) pour coudre le patron proposé dans la version et le tissu de son choix, en suivant bien le livret d’instructions et les différentes étapes. Son role est de TOUT tester comme si elle était une cliente : est-ce que les informations type “matériel, plan de coupe, pièces de patron, clarté des explications”.. sont correctes/explicites ? Est-ce que les techniques et finitions proposées sont les meilleures pour ce patron ? Est-ce que le vêtement tombe bien ? Est-ce qu’il est conforme à ce qui est annoncé/aux attentes ? L’idée est de noter au fur et à mesure les points positifs du patron, et inversement ceux qui sont moins compréhensibles ou à améliorer, le tout en toute honnêteté. En fonction de ces retours, la créatrice pourra faire des modifications et ajustements pour améliorer au mieux le patron et proposer un produit le plus abouti à la vente.

En résumé, le rôle d’une testeuse est de conforter ou de corriger le patron auprès de sa créatrice mais en aucun cas une testeuse n’est recrutée pour faire de la communication (celui-là c’est un autre rôle, genre influenceuse mais pas testeuse, et sur ce point je suis assez nulle car je n’ose pas proposer mon patron à des couturières dont le compte est connu, juste pour faire de la pub). Cependant, les testeuses sont invitées si elles le souhaitent à poster leur création au moment du lancement pour aider à faire connaitre le modèle, montrer différentes versions (parce que même si j’en couds beaucoup, je n’en couds jamais assez pour montrer toutes les possibilités d’un patron) et donc aussi servir d’inspirations. 

 
D’un point de vue de la créatrice, la phase de test est certainement l’étape la plus stressante après le lancement, puisque c’est la 1ere fois que le patron sera soumis à un jugement extérieur. Il y a donc le stress d’avoir fait des erreurs bien sur, mais aussi celui du “Est ce que les autres vont aimer mon patron ?”, car c’est le moment de libération d’un travail de longue haleine dans lequel on met quand même beaucoup de nous-même… Par ailleurs, faire payer son patron c’est bien sûr normal (et parfois peu cher payé) par rapport aux centaines d’heures passées dessus mais à l’inverse c’est un stress énorme de justifier ce prix : dans l’absolu il faut que le patron soit le plus abouti possible et sans erreur (mais l’erreur étant humaine, rien n’est jamais assuré). L’étape de test – et donc la validation par une dizaine de testeuses – permet donc pour ma part de se rassurer et de sentir prête à le publier au public. Personnellement, je n’oserais jamais sortir un patron s’en m’être assurée auprès de testeuses qu’il n’y a pas d’erreur, ce serait vraiment trop stressant (déjà que chaque sortie est une épreuve pour les nerfs, mais ce qui me rassure c’est que ca a l’air d’être la même chose pour toutes les créatrices) 😉
 
 

Finalement, quels sont les avantages et les inconvénients d’être testeuse ?

Alors oui, pour conclure, c’est toujours cool de se faire proposer un test par une marque parce que ca veut dire qu’on apprécie vos talents de couturière et certainement qu’il y a un feeling qui est passé entre vous et la créatrice, mais pour celles que ca tente, sachez que ca demande quand même beaucoup d’implication car votre rôle est TRES important pour la créatrice !
Oui, vous aurez bien sûr le patron gratuit, de même que vous participerez certainement à une expérience très sympa qui vous permettra de voir l’envers du décor, de pouvoir vous-même proposer des idées/corrections sur le patron, et de pourquoi pas créer de jolies relations avec la créatrice et/ou les autres testeuses. Voire même, vous pourrez bénéficier de la communication qu’il pourra y avoir autour de la sortie du patron…
 
Mais en échange, il vous faudra vous dégager du temps pour bien vous concentrer et vous appliquer dans la couture, la lecture du livret, suivre les étapes, prendre le temps d’échanger avec la créatrice… Cela vous demandera également d’utiliser un de vos tissus (pour les tests, je recommande toujours de ne pas couper ses coupons chéris car il y aura certainement quelques ajustement, ou encore mieux de faire une toile avant si possible). Il vous faudra aussi faire un retour sérieux, c’est à dire avec des commentaires précis et rigoureux, accompagné de photos portées pour montrer le tombé du vêtement sur vous. Enfin, sachez que pour la majorité des tests que j’ai pu voir (il y a peut-être des exceptions), les testeuses ne sont pas rémunérées (sujet toujours un peu délicat) tout simplement parce que la plupart des marques/créatrices ne peuvent juste pas se le permettre… Pourtant, cela n’empêche absolument pas de se rendre compte de la qualité et de l’importance du travail réalisé et il est donc toujours difficile de remercier les testeuses à leur juste valeur ☺(si vous avez des idées d’ailleurs, je suis toujours preneuse !).
 
 

Emoi, les testeuses

Pour conclure cet article, je ne pouvais pas vous raconter tout ça sans vous parler des couturières passionnées qui ont bien voulu m’accompagner sur la sortie de mes patrons et que j’aimerais pouvoir remercier à la hauteur de l’aide qu’elles m’ont apportée ! A chaque test, j’ai le bonheur de retrouver certaines habituées mais également de découvrir de nouvelles belles personnalités, et je suis donc ravie de pouvoir vous présenter les couturières qui ont participé au test de ma dernière blouse EMOI :

 

” Hello! Moi c’est Joey, @lescousettesdejoey sur Instagram. J’ai 19 ans, j’habite près d’Angers et le plus important: je suis passionnée de couture 😍. J’ai commencé à coudre lorsque j’étais au collège, une fois par semaine je prenais des cours de couture et ensuite j’ai continué à apprendre toute seule en m’aidant de tutos et de vidéos sur Youtube. En 2019, j’ai obtenu mon BAC pro Métiers de la mode et vêtements et là je viens de terminer une formation modélisme et création de patrons sur mesure. Maintenant je recherche un emploi dans ce domaine. Je passe mon temps à coudre, il n’y a pas une journée sans que je sois derrière ma machine ! “

 

 

 

“Je suis Sophie de @made_by_söso. J’ai 34 ans et je vis en Belgique. Je suis administrative à temps partiel dans le social et je consacre le reste de mon temps partiel à de la création textile et à l’animation d’atelier couture. J’ai commencé la couture en 2011 avec une machine singer de la grande distribution et que les rares patrons que l’on trouvait étaient ceux de chez Burda où les livres Japonais…”

 
 
 
 
 
 
“Je suis Elsa (_elssa sur Instagram), je viens de région parisienne, mais je vis depuis peu dans le Somerset pour mon travail et pour voir du pays. Je suis tombée dans la couture il y a 3 ans déjà et je ne m’arrête plus. J’aime bien tester de nouvelles choses: des techniques, des tissus … et bien sûr des patrons !”
 
 

 

 

“Alors, je me présente! Julie (@vas_y_julie sur Instagram), 40 ans, maman de 3 enfants et prof en activité principale. Je couds depuis 10 ans et c’est devenu ma passion ! Ma garde robe est quasi homemade et j’adore découvrir de nouveaux patrons. Grâce à la couture, j’ai trouvé ma vraie personnalité et je suis bien mieux dans ma peau. Être testeuse est un privilège, j’ai l’impression d’apporter quelque chose et de découvrir un trésor, d’être l’Indiana Jones de la couture !!!” 
 
 
 
 
 
 
Mais aussi Nelly @nellypiqueetcolegram,  Laurence @lolotellep et Laurence c_est_l_qui_l_a_fait… 

 

Voila, voila… Nous voici arrivées à la fin… Avec cet article, j’ai tenté d’éclaircir un peu le sujet des testeuses mais je voulais surtout en profiter pour remercier encore mille fois toutes les couturières qui ont bien voulu jouer le rôle de testeuse pour mes patrons ces derniers mois !!!

Tout ce que je vous ai raconté ici n’est basé que sur mon avis et mes expériences, et donc pas du tout complet ou certainement différent de ce que d’autres ont pu vivre… N’hésitez donc pas à me dire quel est votre avis sur le sujet et/ou à compléter si besoin.

En attendant un prochain retour par ici, je vous souhaite à toutes une très bonne semaine !

 
 
Mon projet du moment : les Sewinterviews du dimanche

Mon projet du moment : les Sewinterviews du dimanche

Bonjour, bonjour !

 

Je reviens aujourd’hui toute excitée car c’est pour vous parler d’un sujet un peu différent de d’habitude, sur lequel je travaille avec passion depuis quelques jours !

En effet, cela faisait quelques semaines (mois ?🤔) que j’avais un peu changé ma relation avec Instagram, relâché un peu la pression, pris un peu de distance (pour celles qui voudraient avoir un peu de contexte, rendez-vous à mon article de début d’année ici) et j’étais de plus en plus en attente/recherche d’humain derrière tout ça… J’admire toujours beaucoup les initiatives “créatives” sur Instagram dans la communauté couture, c’est-à-dire les initiatives qui sortent un peu de l’ordinaire, qui offrent du contenu un peu différent, un peu plus de nous-même et des autres, celles qui nous permettent de dépasser l’aspect “démonstration de ses créations” et “commercial” de l’outil (attention, que je ne renie pas du tout non plus 😉 !). J’avais vraiment envie de participer à ces initiatives mais sans trop savoir comment…

Et puis au beau milieu d’un repas familial de confinement, c’est arrivé !

 

L’origine des Sewinterviews

Ne me demandez pas comment ou pourquoi, mais mon cerveau a toujours besoin d’un peu de temps de réflexion (tout seul de son cote, sans moi hein !) avant d’accoucher de mes nouvelles idées… Et donc là, alors que nous sommes pour la plupart confinés chez nous avec pour principales relations sociales des “apéros-live” avec les copains et autres “air-bisous” avec la famille, je me suis rendue compte que finalement on pouvait très bien créer du lien et des contacts à distance, même derrière un écran ou un compte Instagram ! Certes, je ne vais pas vous dire que ça remplace la bonne bisette physique que vous pouvez échanger en vrai avec les personnes, mais dans le cas de la communauté couture, à moins d’habiter Paris et d’être très sociable, les chances de rencontrer beaucoup d’entre nous sont assez limitées… J’avoue cependant me rendre avec plaisir sur les salons – comme au CSF – exclusivement pour ça (oui, je passe mon temps à parcourir les allées pour rencontrer des têtes connues et nos pas pour faire des emplettes 😁 !)

Bref, même si j’ai donc rencontré plusieurs d’entre vous avec plaisir en personne lors de rares occasions, j’avais envie et besoin de plus d’échanges, de mieux vous connaitre, parfois aussi juste d’oser vous aborder et je me suis dit que c’était aussi peut être le cas de certaines d’entre vous… Je sais comme il peut être frustrant de vouloir créer du contact avec quelqu’un et de ne pas en avoir l’occasion ou juste le courage…

J’ai donc décidé de venir à votre rencontre, VOUS, couturières d’Instagram qui postez vos belles créations, qui participez activement à la communauté couture et qui donnez envie d’en savoir un peu plus sur vous (oui, on a toutes un peu de commère en nous 😋!). J’ai décidé de venir à votre rencontre et surtout de partager tout ça ! Et le plus simple, n’était-ce pas tout simplement de répondre en toute sincérité et simplicité à quelques questions ? Les Sewinterviews étaient donc nées ! En tous cas, dans mon esprit…

PS : pour le nom, je fais une spéciale dédicace à la 1ère interviewée (non, je ne vais pas spoiler…) qui s’est enflammée sur le sujet et a trouvé ce titre parfait !

 

Oui, mais comment se présenteront-elles et quel sera le contenu ?

Le premier sujet était non pas “sous quelle forme auront lieu les Sewinterviews” mais bien “comment les diffuser ?” sans en faire une usine à gaz… J’adore ce concept mais je n’aurais ni le temps ni l’intérêt d’en faire une activité à temps plein ! Et puis en fait, je les imaginais vraiment comme un moment à part de quelques minutes, facilement accessible dans notre vie au quotidien sans besoin de se bloquer du temps exprès pour ça ou d’aller les chercher sur un support encore additionnel à tout ce que nous utilisons aujourd’hui (oui je suis du genre à passer BEAUCOUP trop de temps sur PLEIN d’applications). Pour toutes ces raison, exit donc le podcast (contraintes techniques et beaucoup de travail), l’interview écrite (rendez-vous sur un support différent, pas très spontané et honnêtement pas très fun d’après moi…).

J’avoue avoir mis en réalité à peu prés 10 secondes pour décider que ce serait en story IG car je suis une grande dévoreuse de ce support : que ce soient les stories qu’on parcourt rapidement quand on a 2 minutes à soi (oui on vous voit vous ruer sur Instagram au réveil ou quand vous êtes aux toilettes 😂 !) ou celles des comptes qu’on prend du temps à écouter ou décortiquer plus longuement… Le 1er intérêt que j’y voyais est que c’est un contenu rapide, facile d’accès, que vous pouvez parcourir au choix rapidement ou non, tout de suite ou non, mais sans aller ailleurs que sur votre compte Instagram. Le 2nd est qu’en plus on peut varier les formats de publications et les rendre un peu plus interactives.

Enfin, venait la question du contenu. Honnêtement, je l’ai créé totalement au feeling… Dès le moment où m’est venu l’envie de faire ces interviews, j’ai contacté 3 couturières pour savoir si elles seraient intéressées de participer et nous avons écrit quelques questions, toutes simples somme toute ! Juste ces questions qu’on a envie de poser à une autre couturière qu’on rencontre… Sa vie, ses habitudes, ses envies… Les 2 seules contraintes étaient que les réponses soient assez courtes/simples/sincères et que ça ne prenne pas trop de temps pour l’interviewée (que cela reste un plaisir et non une contrainte). Et le principal avantage est que la forme était libre : chacune peut y communiquer à base de mots, de photos, de dessins, de vidéos, de chansons, etc… Pour le reste, j’espère bien que vous allez m’aider à compléter le contenu au fur et à mesure !!

 

Enfin, la question qui vous intéresse le plus je crois…

Mais qui peuvent bien être ces stars qui seront interviewées ????? Et bien justement des couturières d’Instagram comme vous et moi, qui sommes loin d’être des stars (je ne comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi) mais qui avons envie de partager avec la communauté couture, de parler de nos passions et du reste… Bref, il s’agit de vous ou de votre coutine ! Et d’ailleurs, j’espère bien que vous allez également m’aider à trouver des interviewées (cf plus bas) !!

En attendant tout ça, je me suis permise de contacter quelques couturières que, moi personnellement, j’avais bien envie d’entendre me parler d’elles… Des couturières qui sont actives sur Instagram et dans la communauté couture, et surtout avec qui je me sentais assez à l’aise pour construire et tester le concept… je les remercie d’ailleurs chaudement car je sais que ce n’est pas facile de se jeter à l’eau pour ce genre d’exercice, encore moins quand on est les premières et qu’on ne sait pas trop à quoi ca va ressembler…

Mais ne vous inquiétez pas, avec votre aide je sortirai des sentiers battus et peut-être oserais-je même contacter des couturières que je ne connais pas !! Après tout, faire de nouvelles rencontres, c’est tout le but non ??

 

Bon et la suite dans tout ça ?

Ou plutôt le début en fait ! Et bien, ce sera dimanche matin avec la diffusion de la 1ère Sewinterview sur mon comte Instagram ! J’espère que vous serez au rendez-vous pour découvrir un peu plus la première couturière interviewée et nous donner votre avis. A ce jour, j’ai déjà 3 interviews calées et certaines des suivantes sont en cours… Mais j’aimerais vraiment que tout le monde puisse participer, si ce n’est pas en tant qu’interviewée alors en tant qu’intervieweuse ! Je vais être très en demande de vos propres questions, celles auxquelles vous aimeriez que les interviewées répondent… Et je vais également vous demander votre avis concernant les interviewées : qui souhaiteriez-vous entendre ? Avec qui aimeriez-vous créer du lien ?

En espérant sincèrement que cela puisse nous aider à nous découvrir ou mieux onus connaitre, à créer des occasions d’échanges et de contacts, à remettre un peu d’humain au cœur de tout ça en fait !!

Allez, je vous envoie ma plus belle air-bisette et vous donne rendez-vous demain !

En 2020, #Instagram rimera avec #feelgood !

En 2020, #Instagram rimera avec #feelgood !

Alors que toutes les études et les articles sont unanimes pour élire Instagram pire réseau social pour le bien-être et la santé mentale des jeunes (et des moins jeunes), je dois aujourd’hui admettre que j’ai moi-même eu quelques moments compliqués dans ma relation avec Instagram en fin d’année dernière. Et si j’en crois les quelques commentaires aperçus ça et là dans la couturosphere, je crois que je suis loin d’être la seule concernée… Pourtant, prise dans l’engrenage des réseaux sociaux, ce n’est pas toujours facile de se rendre compte de sa dépendance et de la reconnaitre.

 

Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la meilleure / qui a la vie la plus belle ?

 

Insta” ou “IG” comme on l’appelle affectueusement comme si c’était une personne, comme si c’était notre ami (certainement la “personne” avec qui on passe le plus de temps au final)… Insta donc, est à la fois magique et destructeur, le plus bel outil qui existe pour montrer nos jolies créations, mais aussi une plateforme controversée et totalement addictive.

Car oui, quand on découvre Instagram, un nouveau monde s’ouvre à nous, et surtout une nouvelle communauté ! Personnellement, cela fait 2 ans que j’ai mon compte couture Instagram et je dois dire que la 1ère année ne fut que plaisir et fierté ! Fierté de poster ses propres créations, de voir qu’elles plaisent, de recevoir de gentils commentaires, de se sentir valorisée quoi… Et plaisir de partager avec une communauté qui a la même passion, la même envie d’évoluer, de s’entraider, découvrir de très jolis comptes et personnalités, et surtout tant de bienveillance !

Et puis petit à petit, sans vraiment s’en rendre compte, on se prend au jeu (comprenez : “on devient accro”), on accepte avec joie des tests de patrons, des partenariats, on organise des concours, toujours un coin d’œil porté sur les statistiques… Et l’angoisse commence… On ressent le besoin de poster de plus en plus, et s’ensuit donc une pression pour produire plus (des vêtements qu’au final vous ne mettrez pas ou que vous n’aimez même pas car vous n’avez pas pris le temps d’y réfléchir avant…), une pression sur votre entourage car vous êtes toujours connectée pour être sure de ne rien louper (à part votre vraie vie du coup!), la peur qu’on vous oublie ou que Unetelle fasse mieux et plus vite que vous et prenne ainsi votre place… Tout ceci est en plus augmenté par le fait que peu de personnes en parlent ouvertement, le sentiment d’échec qu’on peut ressentir en admettant cette angoisse alors que nos voisins d’Instagram semblent se porter à merveille

Ajoutez à cela le fait que sur Instagram, tout est beau, lisse et parfait, que Machin semble avoir une vie super et que Machine réussit tout ce qu’elle touche, et là vous atteignez un état d’esprit tout à fait normal : le doute qui pointe le bout de son nez et votre confiance en soi qui vacille… La comparaison est inévitable, et là ou elle est la plupart du temps source d’inspiration, elle est aussi immanquablement source d’anxiété et mets sans cesse à l’épreuve notre image de soi. Alors, on est d’accord : si on rationalise un peu, on sait TOUTES que ce n’est pas la réalité, qu’il y a “un loup”… Mais bon, aussi forte qu’on puisse être, il y a toujours un moment ou ça s’insinue quand même dans notre tête, ou on se pose trop de questions… “Et si, et si ?”…

Bref, c’est là que vous atteignez LE moment ou vous sentez que vous devez prendre du recul 😉. On est certainement pas mal à l’avoir vécu ou à le vivre, chacune à son niveau… mais ça fait bien du bien d’en parler non ?

 

Alors moi, en 2020, je dis STOP à la pression et OUI au feelgood sur Instagram !!!

 

Cela fait quelques semaines que j’ai entrepris un petit break Instagram. J’ai éloigné mon téléphone, pris le temps de ne rien faire et même pris un job à en Janvier pour prendre du recul, rencontrer avec plaisir un autre univers, d’autres personnes et d’autres horizons… Et même si cette expérience s’arrête à la fin du mois, c’est fou ce que ça m’a fait du bien !! Du coup, je continue sur ma lancée ! Pour 2020, j’ai pris peu (voire pas du tout) de bonnes résolutions mais celle ci en fera quand même partie, c’est sur ! Je promets d’arrêter de rythmer ma vie autour d’Instagram, des projets à coudre absolument, des jours à guetter le soleil pour prendre de jolies photos, des heures à scroller les jolis comptes IG si parfaits…

Alors NON, je ne romps pas avec Instagram car je l’aime toujours, j’aime ce que j’y ai trouvé à la base : l’entraide, l’inspiration, les challenges, les échanges, la bienveillance, les rencontres… Mais cette année je décide de mûrir dans ma vie digitale ! Je reviens donc doucement et sur la pointe des pieds mais je me promets cette année de ne poster et de n’écrire mes articles que lorsque j’en ressens l’envie et le plaisir. Et tant pis si le rythme des publications et l’engagement des followers baissent, j’ai encore plein de beaux projets devant moi, je les accueille bras ouverts et l’esprit apaisé !

Alors voila, c’est la fin de cet article sur rien, que j’ai écrit d’une seule traite car ça fait un moment que ça tourne dans ma tête… Tout va bien, je vais bien… Mais je suis aussi contente d’avoir pu mettre des mots sur ce malaise de ces derniers temps, encouragée par certains témoignages croisés par ci et par là. J’espère que tout va bien chez vous également ! Je suis bien sûr très preneuse de votre expérience personnelle à ce sujet et de vos commentaires.

Allez, très bonne année Instagram à vous aussi !!

 

 

Les 5 étapes clés qui m’ont fait grandir en couture

Les 5 étapes clés qui m’ont fait grandir en couture

Hello !

BIG NEWS : je suis devenue une adulte !! Oui, enfin une adulte en couture… Enfin, c’est ce que je ressens depuis quelques mois. J’ai l’impression d’avoir passé quelques caps importants qui m’ont énormément appris ces derniers temps et qui font que je me sens aujourd’hui beaucoup plus mature en couture (oui, on peut dire vieille aussi 😜).

Alors non, je ne parle pas d’avoir appris des éléments techniques de fou et je n’ai pas non plus évolué en niveau de couture comme on peut le faire au début quand on apprend à chaque projet… Je vous parle plutôt de me sentir totalement en harmonie avec ce qui est pour moi la base de la couture : savoir coudre des vêtements qui nous plaisent, qu’on trouve beaux donc qu’on aime porter et dans lesquels on se sent bien/belle.

C’est vrai que quand on se lance dans la couture, on part un peu dans tous les sens, avec l’envie de vouloir tout tester et tout apprendre vite. Personnellement, je marchais beaucoup aux coups de cœur : acheter un tissu par ci, un patron par là puis se lancer dans la foulée dans de très jolis mixs certes, mais finalement que je ne mettais pas souvent car difficile à porter, à associer ou tout simplement parce que je me suis vite lassée. Petit à petit, on se calme, on apprend, on mûrit plus ses projets et – on va quand même se le dire – on atteint un niveau de couture qui permet de coudre des vêtements largement aussi bien finis que dans le commerce 😉. Et j’ai un peu l’impression que ces étapes, on les rencontre toutes à un moment ou à un autre, que ce cheminement est à peu près le même pour chacune. Je suis aussi quasiment certaine d’avoir déjà lu ou entendu ce qui suit des dizaines de fois quand j’ai débuté la couture… mais j’avais vraiment envie de les repartager avec vous aujourd’hui car ça a vraiment changé ma façon d’appréhender la couture.

Alors c’est parti ! Ma vie de couturière à commencé à changer le jour ou :

  •  

1/ j’ai pris mon temps pour réfléchir à chaque projet

Premier grand constat qui peut sembler évident mais que j’ai mis beaucoup de temps à réellement mettre en pratique (cf plus haut, feu mon impatience de débutante). Il suffit de quelques questions pour cibler parfaitement son projet, être sure qu’il sera utile et apprécié :

  • “Quel tissu pour quel patron ?”

Je prends mon temps pour formaliser mes inspirations, je note tout ce que je vois et qui me plait, je me fais des moodboards… Et je me rends compte que les projets sont beaucoup plus réussis quand je pars d’une idée précise, d’un besoin et que je recherche tissu et patron dans ce sens, plutôt que quand je craque sur un tissu ou un patron sans trop savoir à l’avance ce que je vais en faire. Ce qui sous-entend aussi que j’ai arrêté d’acheter tous les tissus coups de cœur que je voyais passer parce que soyons honnête, des coups de cœur j’en ai tous les 2 jours alors que des projets couture totalement terminés, j’en ai que 1 par semaine maximum, soit 3 fois moins.

  • “Est-ce que ça va m’aller ?”

La encore, la question parait évidente mais la réponse un peu plus dire à trouver. Il faut je pense un peu d’expérience et d’honnêteté sur soi-même pour être sure… Et puis c’est toujours un peu frustrant de renoncer à un projet parce que ça ne nous va pas… Sinon, il faut coudre pour les autres ! Dans tous les cas, coudre une toile avant un nouveau projet est TOUJOURS une bonne idée. Elle permettra de vérifier le rendu du vêtement sur vous et de pouvoir le retoucher selon cotre morphologie si besoin AVANT de couper dans votre tissu adoré.

  • “Est-ce que je vais le mettre ?”

Oui, parce la encore, aucun intérêt de coudre un vêtement qui va rester au fond de la penderie. Il faut donc bien réfléchir aux associations possibles avec les autres vêtements de votre dressing ou alors prévoir de coudre des looks entiers dans l’idéal. Et surtout ne pas sous-estimer l’extravagance qu’on (moi c’est sur !) est capable de mettre dans une création couture : toujours ce fameux “j’adore ce tissu, j’adore ce patron, je suis sure que ça va matcher parfaitement !” ah bah non en fait… En vrai, c’est pas mettable…

  • “Est-ce que j’ai le niveau pour être satisfaite du résultat ?”

Et enfin vient la question de “Est-ce que je suis capable de le coudre BIEN ?”. Parce c’est cool de se mettre constamment des défis dans ses projets mais commencer direct par un pantalon avec braguette (je dis ça par expérience 😉) ou une veste avec col et doublure, c’est un coup à ne jamais oser porter votre magnifaïque (et très personnelle) création devant vos amis dans la vraie vie ! Alors se mettre des challenges oui, mais ne pas sauter d’étape c’est utile aussi…

 

2/ je me suis confondu avec Ronald en me regardant dans le miroir

Ce jour là, j’étais trop fière de m’habiller – comme beaucoup de matins – entièrement en home made. seulement voilà… Au moment de sortir, passage obligé devant le miroir, et là c’est le drame ! Force est de constater que les rayures moutardes, les fleurs bleues et les pois bordeaux, ça n’a plus vraiment le même charme quand ils sont tous portés en même temps ! Et là devant mon miroir, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je réfléchisse à une garde robe plus globale par saison et surtout plus cohérente. Et en complément, une dernière évidence que j’ai longtemps mis de coté car ce ne sont pas les projets les plus excitants mais il ne faut surtout pas oublier de coudre aussi des basiques et des vêtements unis qui iront avec tout et donc avec la majorité de vos cousettes mêmes les plus originales !! Bah oui, élémentaire…

 

3/ J’ai réalisé/décidé que la couture, c’était une course de fond

Soit le jour ou j’ai arrêté de vouloir de coudre 50 projets à la fois ou dans la foulée sous prétexte que j’ai beaucoup trop d’idées ou sous la pression d’Instagram (“non c’est pas si grave si je ne poste rien pendant toute une semaine” MAIS “Zut, comment font-elles pour poster de nouvelles pièces tous les jours ?!?!?!).

Ça veut dire être déjà passée par l’étape 1 et avoir décidé d’un projet précis puis accepter de prendre son temps pour chaque étape : assembler le pdf ou décalquer le patron (pffffiouuuu…), avoir le bon matériel (oui c’est important le bon entoilage et le fil de la bonne couleur), couper les pièces sans se tromper (et non on ne s’arrange pas comme on veut avec le droit-fil !), repasser à chaque étape et ne surtout pas flancher à l’étape finale des finitions.

Alors oui c’est long mais le résultat en vaut tellement la peine et ça évite aussi beaucoup d’erreurs de fatigue ou de précipitation !

4/ J’ai pris sur moi pour bâtir avant toute étape délicate

Là, on arrive au point sensible…. Celui qui m’a – je crois – fait réaliser que j’avais bien changé… Si on m’avait dit il y a 1 an que je bâtirais à chaque étape délicate pour être plus précise, je n’y aurait jamais cru tellement ça me soûle de faire des couture à la main. Pourtant, toutes les bonnes couturières le répètent depuis la nuit des temps ! “Prendre le temps de bâtir, c’est économiser 10h de reprises à faire, défaire et refaire”. C’est aussi “s’assurer d’avoir au final un vêtement qui ne sera pas du tout abîmé par les 1000 reprises que vous avez faites précédemment”, et surtout “qui tombera impeccablement”… Et bien OUI, ces couturières avaient raison !! Et cerise sur le gâteau, quelle fierté vous ressentirez d’avoir enfin “bâti” et surtout d’avoir réussi à dompter un tissu ou une étape compliquée grâce à cela !

 

5/ je suis devenue psychorigide des finitions

(et accessoirement, le jour où j’ai fait la paix avec mon fer à repasser)

A mes débuts en couture, je ne comprenais pas pourquoi les couturières étaient toujours aussi fières de montrer la beauté de l’intérieur de leur vêtement… Mais après quelques mois à coudre des vêtements trop beaux à l’extérieur mais dont tu as un peu honte quand ils s’ouvrent, j’ai compris que ce qui te fait te sentir trop fière de porter tes créations, c’est de te dire que peu importe d’où on le regarde, s’il s’ouvre avec le vent ou s’il se retourne un peu, ton vêtement doit juste être parfaitement fini !

Et pour cela, rien de tel qu’un modèle pour te motiver… Un modèle ? Mais oui, tu sais bien… CETTE COUTURIÈRE, celle qui fait des finitions de ouf qu’on aimerait tant pouvoir copier, celle qui nous pousse tous les jours à vouloir faire mieux pour que nos créations ressemblent un peu aux siennes, notre star de la couture quoi ! Personnellement, je bave devant les finitions de Mgg++ depuis mes tout débuts en couture et c’est en voyant tout ce qu’elle faisait tellement à la perfection que je me suis motivée à m’appliquer sur mes propres finitions. J’ai donc commencé à faire quelques finitions à la main pépouze le dimanche soir dans mon canap et me suis plus concentrée sur les étapes délicates à la machine… Et je dois avouer que ça devient vite assez addictif… Quand on commence à prendre le temps de faire de superbes finitions, on n’a plus plus envie de s’arrêter, on veut toujours continuer à s’améliorer : alors go pour les ourlets, les poignets, les cols et les ceintures à la main, les fils de machine et de surjeteuse qu’il nous faut EXACTEMENT de la bonne couleur, les piqûres et sur-piqûres calées au mm, le découd-vite dès qu’il y a un seul faux pli… Et surtout SURTOUT, bénissez votre Dieu “Fer à repasser” qui est votre allié indispensable pour rendre chaque étape de couture parfaite !

 

Au final, aujourd’hui je sais que je suis fière de porter mes vêtements et de les montrer, un peu comme de belles pièces de créateur. Et mon bilan est plutôt positif : durant ma 1ere année de couture, je me rends compte que je n’ai du porter que 50% environ de mon dressing cousu main, alors que depuis quelques mois j’en porte 99%. Vivement les 100% !!!

Voila ! Je ne sais pas trop ou vous en êtes de votre évolution en couture, si vous avez déjà commencé ce processus ou non… Dans tous les cas, j’espère que ça pourra vous être utile et je suis également très preneuse de vos expériences personnelles. Et surtout n’oubliez pas que le but ultime de la couture c’est SURTOUT DE SE FAIRE PLAISIR !!

Personnellement, je suis hyper contente de cette évolution au cours des derniers mois et j’ai hâte de voir comment tout ça va encore évoluer… Quand je vois ce que certaines sont capables de faire en finitions et/ou dans la construction de leur dressing, je me dis qu’il y a encore de la marge !

Alors ciao et à dans quelques mois pour voir la nouvelle évolution !!

 

 

Passer son CAP avec Artesane

Passer son CAP avec Artesane

Bonjour à tous,

Entre 2 cousettes, je me penche à nouveau sur le sujet CAP pour venir cette fois vous parler de révisions… En effet, une fois la décision prise de s’inscrire au CAP (et mon petit doigt me dit que vous allez être nombreuses cette année !!), on a tout de suite envie de se lancer à corps perdu dans les révisions. Pourtant, prenez votre temps car la route est longue (environ 7 mois entre l’inscription et l’examen), et le risque principal est de s’essouffler pour finalement abandonner totalement les révisions et devoir tout reprendre in extremis une semaine avant (je sais de quoi je parle 😉)!

Il vous faudra donc organiser et répartir un minimum vos révisions, et pour cela j’avais choisi personnellement de me laisser guider par les cours CAP d’Artesane. Et vu que j’ai eu quelques questions sur ce sujet, je me suis dit qu’un petit article ne ferait pas de mal !

L’option Artesane, un bon coup de pouce pour vos révisions…

Pourquoi je me suis tournée vers les cours Artesane ? Et bien tout simplement parce qu’en fin d’année dernière, au moment ou je me demandais justement où j’allais pouvoir trouver les informations nécessaires pour passer mon CAP et comment j’allais pouvoir organiser mes révisions, j’avais commencé à chercher des programmes de révision dans différentes écoles de couture, mais j’ai plutôt reçu des devis autour des 1000€ !!! Puis, lors du salon CSF, je suis tombée sur le stand d’Artesane ou ils mettaient en avant leur nouveau programme de révision du CAP : 6 modules de cours pour un total de 220€ (NB : à cette époque les cours étaient libérés au fur et à mesure et donc achetés 1 à 1. Depuis, Artesane propose un pack CAP à 199€).

Bingo et ouf de soulagement !!! Je dois avouer que j’ai été bien contente de trouver un programme (pour lequel je n’ai pas eu besoin de vendre un rein, soit dit en passant !) pour me guider dans mes révisions car quand je me suis lancée dans cette aventure, je ne savais pas du tout ou j’allais, quelles étaient les épreuves ou quelles étaient les connaissances à avoir… Je comptais donc bien combler toutes ces lacunes grâce a Artesane !

Concrètement, qu’est-ce qu’il y a dans ces 6 cours en ligne ?

Et bien, une base d’un peu tout ce qui vous sera utile pour passer les épreuves (surtout l’EP2) répartie sur un peu plus de 16h de cours :

Cours 1 – DÉCODER LES INFORMATIONS TECHNIQUES

→ Présentation rapide du contenu des épreuves et du référentiel du CAP, un rappel des assemblages de base et des finitions possibles en couture, accompagnés de leurs schémas techniques

Ce cours peut être vu assez rapidement si vous avez déjà de bonnes bases en couture, en revanche il faut être sûre de bien comprendre les schémas techniques.

Cours 2 – PRENDRE DES MESURES ET ADAPTER LE BUSTE DE BASE

→ Matériel nécessaire pour faire du patronage, prise de mesures, compréhension et modifications simples du buste de base

Ce cours permet de comprendre comment un patron est fait et comment le modifier, ce qui vous sera indispensable pour l’EP1. Idem, si vous avez l’habitude de faire du patronage, vous pourrez regarder ce cours assez rapidement.

Cours 3 – LIRE LES DOCUMENTS TECHNIQUES

→ Comprendre le contenu et les attentes du l’EP2, présentation et détails du dossier technique (comprendre les dessins techniques, coupes…)

Dans ce cours, vous ouvrirez le dossier technique de l’EP2 avec Christine, qui déchiffrera avec vous toutes les informations, ce qui est très utile car tout n’est pas forcément instinctif (comprendre un dessin technique ou une coupe n’est pas inné par exemple si vous n’avez pas fait d’études techniques)

Cours 4 – PATRONAGE, CRÉATIONS ET MODIFICATIONS SIMPLES

→ Créations et modifications simples sur un patron de base (découpes, modifications d’emmanchures et encolures, enformes, parementure…), informations à renseigner sur les pièces de patrons à rendre en EP1

Cours indispensable pour toutes celles qui ne sont pas à l’aise avec le patronage et les modifications de patrons

Cours 5 – DÉCODER LES INFORMATIONS TECHNIQUES SPÉCIFIQUES

→ Explications et schémas de montages spécifiques tels que les élastiques, les tailles avec ou sans ceinture, les revers, l’entoilage, les pinces, les plis, les fronces, les cols, le passepoil, les zips…

L’importance de ce cours dépend du niveau et de la confiance que vous avez sur les différents points techniques qui pourraient être rencontrés lors de l’épreuve, mais quoiqu’il en soit il faut être à l’aise avec tous donc voir ou revoir ce module est plus que conseillé !

Cours 6 – RÉALISER UN VÊTEMENT SELON SA GAMME DE MONTAGE

→ Réalisation du sujet EP2 2017 : explication du dossier, décryptage des informations et des schémas dans le détail et montage du vêtement

Ce dernier cours est le plus concret puisqu’il vous met dans le bain de l’épreuve EP2, avec le décryptage et les bons conseils de Christine en bonus. Incontournable !!

Mon avis sur ce pack Artesane ?

Le voici en quelques points :

√ J’en suis globalement très satisfaite puisque ce pack m’a permis de bien me préparer, de comprendre toutes les informations dispensées dans les différents dossiers ainsi que les schémas techniques qui ne sont pas toujours simples à comprendre et pourtant indispensables ! Je n’ai pas forcément appris beaucoup de choses dans les assemblages ou le patronage mais ce sont également des cours incontournables pour celles d’entre vous qui ne seraient pas forcément à l’aise avec ces notions (cf exemple patronage ci-dessous) :

Patronage


Exemple patronage épreuve EP1 (Source : site eduscol.education.fr)

√ Christine de Rêve à Soie est parfaite dans ces cours car elle prend son temps pour expliquer très clairement des sujets qui ne sont pas toujours simples à expliquer, avec à chaque fois une démonstration réelle sur tissu dès qu’il y a de la pratique, ou sur patron pour les différentes modifications par exemple…

√ La possibilité de poser ses questions dans la section “commentaires” des cours, auxquelles Christine répond toujours, rend le cours en ligne un peu plus interactif

√ Après avoir parcouru ce pack, vous serez totalement armée pour passer l’EP2 (peut-être un tout petit moins pour l’EP1, comme je l’explique ci-dessous)

∼ Les principaux points qui m’ont gênés sont plutôt liés à l’organisation des cours qui peut d’après moi être améliorée pour plus de clarté : j’ai trouvé par exemple que la répartition des cours et leur enchaînement n’étaient pas des plus logiques (le patronage est abordé en cours 2 et 4, interrompu par un cours 3 sur les informations techniques qui lui-même aurait du être relié aux cours 5 et 6…). Au final, cela donne un peu une impression de déjà vu pour certains passages et donc de certaines longueurs, et n’aide à avoir les idées parfaitement claires…

∼ Idem, peut-être qu’un sommaire du pack global présentant les sujets des différents cours, la logique de leur enchaînement et expliquant plus clairement quel cours permet de réviser quelle partie de quelle épreuve permettrait de suivre les cours de façon plus consciente (j’avais personnellement l’impression de me laisser porter sans trop savoir où j’allais et à quoi servait ce que je regardais)

∼ Les cours entrent un peu trop vite dans les détails. Pour ma compréhension, j’aurais aimé avoir plus de temps sur la présentation des épreuves EP1 et EP2 avec pourquoi pas des illustrations concrètes, une explication rapide du dossier technique (commun aux 2 épreuves) et les points délicats à repérer sur l’EP1 pour anticiper l’EP2 par exemple. J’ai personnellement mis longtemps à bien identifier le contenu de chaque épreuve et le lien entre elles.

∼ D’un point de vue technique, la lecture est parfois compliquée car certaines vidéos ramaient un peu. Et surtout, il est très dommage qu’on ne puisse accéder aux cours que connectée (pas de possibilité de les regarder dans le train ou dans l’avion par exemple)

∼ Enfin, et contrairement à ce que j’imaginais au départ, ce pack n’est pas totalement exhaustif pour passer le CAP. Ne pensez pas qu’une fois tous les cours parcourus, vous n’aurez plus rien à faire (cf paragraphe suivant)…

…mais un coup de pouce pas suffisant

Pourquoi ? Parce que, autant vous serez calée sur l’EP2, autant il vous manquera pas mal de connaissances théoriques obligatoires pour l’EP1. Pour cela, j’ai personnellement quasi-exclusivement utilisé les annales des années précédentes (dispos sur le site Eduscol ici) couplées à des sources internet plutôt que les livres (je ne pourrai donc pas vous aider sur ce point).

Voici donc les sujets à réviser en plus :

  • les tissus : les armures de bases, les tissus principaux avec leur origine et leur mode d’entretien (je crois avoir aperçu un cours sur ce sujet sur Artesane mais non inclus dans le pack)

Tissu.PNG

Exemple questions sur les tissus (Source : site eduscol.education.fr)

  • l’histoire de la mode et du costume : savoir classer des costumes dans l’ordre chronologique ou les resituer à peu près dans le temps par exemple… Ce n’est pas sorcier et avec de grandes notions et un peu de logique, on s’en sort très bien

Costume.PNG

Exemple questions sur l’histoire de la mode et des costumes (Source : site eduscol.education.fr)

  • proposition graphique à partir d’une planche de tendance : pour cela, vous aurez besoin de notions en dessin/peinture/ou un autre art illustratif de votre choix (c’est vous qui apporterez le matériel pour les représentations graphiques donc choisissez ce avec quoi vous vous sentez le plus à l’aise). La encore, il y a certains cours Artesane qui peuvent certainement vous aider si besoin (type dessin, gouache ou aquarelle…)

  • les représentations techniques et les numéros représentatifs des machines (301 pour piqueuse plate et 504 pour surfileuse par exemple), idem pour les points de base, des notions de sécurité…

Securite.PNG

Exemple questions sécurité des machines (source : site educsol.education.fr)

  • Sans oublier les notions à connaitre pour l’épreuve PSE : drogues, comportement addictif, MST, gestes de sécurité, définition et rôle du CHSCT… Vous connaîtrez tout par cœur juste en lisant 2/3 annales.

Enfin, en parallèle de ces révisions, il est indispensable de s’entraîner au moins 1 fois sur une piqueuse plate ET une surfileuse pros. Je sais que cela avait tendance à me faire très peur avant de les utiliser… Au final, elles sont très agréables et assez faciles d’utilisation, mais tout de même assez différentes de nos machines domestiques : l’enfilage, le réglage, le remplissage des canettes, la pédale, la genouillère, le coupe fil automatique… Autant de choses qui demandent à être apprivoisées avant de se lancer sans son vêtement de CAP ! Pour cela, n’hésitez pas à contacter les écoles de couture et/ou les magasins de vêtements sur mesure/magasins de robes de mariées/retoucheries autour de chez vous qui vous laisseront peut-être gentiment utiliser leur matériel quelques heures… Ou encore mieux, souvent les lycées centres d’examen font une journée de “Portes ouvertes” peu avant les épreuves pour que les candidats libres puissent s’entraîner sur le matériel. Cela a également l’avantage de vous faire découvrir l’atelier même ou vous passerez votre CAP, ce qui permettra d’enlever ce petit stress de la découverte avant votre épreuve.

Voila, si vous êtes arrivée jusque-la, déjà un grand merci parce que ça vous aura quand même pris quelques longues minutes 😘 !! J’espère que vous en avez appris encore plus sur le CAP, que ça vous aidera à orienter vos révisions et je reviens vite avec un dernier billet sur mon expérience perso de cette année 👋

Bandeau CAP

Qui dit CAP ?

Qui dit CAP ?

Bonjour à toutes,

Il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion de passer mon CAP Métiers de la Mode – Vêtement Flou et il me tardait de pouvoir vous en parler (j’attendais juste mes notes pour être sure d’avoir des choses à raconter 🤔). Mais avant de vous raconter mon expérience personnelle, j’aimerais aborder 2 points plus globaux qui pourront peut-être être utiles à certaines d’entre vous si l’idée – saugrenue ? – vous venait de passer également le CAP l’année prochaine :

1/ Ce 1er post pour vous expliquer un peu le pourquoi du comment, et le contenu de ce CAP

2/ Un focus sur le programme de cours CAP dispensé par Artesane pour la 1ère fois cette année et que j’ai pu suivre dès sa sortie

Un CAP pour qui ? Pour quoi ?

A la base, ce CAP est une formation de 2 ans accessible après le brevet pour les jeunes souhaitant se lancer dans les métiers de la mode (d’où son nom 😜 !!), et plus précisément dans la réalisation de vêtements flous (= “souples”) par opposition avec le vêtement tailleur. Mais – et c’est la où ça commence à nous intéresser – le CAP peut également être passé en candidat libre par n’importe qui. Et j’ai d’ailleurs eu la super surprise lors de mes examens de rencontrer des couturières de tous âges et de tous horizons qui se retrouvaient avec entrain et bonne humeur autour de la couture pendant ces quelques jours, j’ai adoré !

En tant que candidat libre, vous serez jugée sur les mêmes compétences qu’un élève de CAP classique, à savoir :

– la capacité à fabriquer tout ou partie d’un vêtement de la coupe aux finitions, en passant par l’assemblage et le repassage

– savoir décoder des données techniques telles que le patron, le plan de coupe, les gammes de montage…

– organiser le poste de travail et assurer une maintenance simple du matériel

– contrôler la réalisation du produit fini

– Certaines connaissances théoriques telles que l’histoire de la mode et du vêtement, ou la connaissance des tissus

Pour quoi passer son CAP ? Pour raison pro ou par passion, toutes les raisons sont bonnes pour se lancer, d’autant plus que l’inscription et l’examen sont totalement gratuits (merci l’éducation française !). Il suffit pour cela de s’inscrire en remplissant un dossier assez rapide sur le site de son rectorat, entre mi-Octobre et mi-Novembre pour passer l’examen en Juin de l’année suivante (par exemple pour la session de Juin 2018, les inscriptions étaient ouvertes entre le 16 Octobre et 21 Novembre 2017). Ça vous laisse donc ensuite environ 8 mois pour vous lancer dans les révisions, mais ça j’y reviendrai plus en détails dans le prochain post…

Concrètement, on doit faire quoi à l’examen ?

Concrètement, le CAP comprend des épreuves générales (français, maths, histoire-géo…) desquelles vous serez dispensée si vous avez déjà un diplôme au moins équivalent, et 3 épreuves professionnelles se déroulant sur 4 jours : PSE, EP1  et EP2. Je vous entends déjà “EPSP bla bla etc ??? Mais qu’est-ce que c’est que ce charabia ???”. Ne vous inquiétez pas, c’est beaucoup plus simple que ça n’y parait…

1/ L’épreuve PSE = Prévention Sécurité Environnement

Cette épreuve est la 1ère à passer, et honnêtement c’est un bon échauffement ! Elle dure 1h, porte sur les règles de sécurité en entreprise, et les réponses sont souvent assez faciles à donner avec un peu de bon sens et surtout après avoir vu 2 ou 3 annales, vous connaîtrez tout par cœur. Cette épreuve est présentée sous forme d’analyse d’un cas concret (souvent un jeune qui est en stage ou commence sa vie professionnelle et rencontre des situations dangereuses) à analyser : “qui est concerné ? quel est le problème rencontré ? quelles sont les solutions possibles ?”, puis donnant lieu à des questions de connaissance type donner des définitions telles que “conduite addictive”, des acronymes comme “MST” ou “SMIC”, ou encore connaitre ce qu’est le CHSCT ou les gestes de premiers secours.

La note de cette épreuve est intégrée à celle de l’EP2 qui est quand même coefficient 11 (!), ça vaut donc le coup de jeter un œil à quelques annales…

2/ L’épreuve EP1 = Analyse et Exploitations de données

Cette épreuve est celle qui me faisait le plus peur (à raison d’ailleurs, d’après mes notes 😉) car elle couvre pas mal d’aspects en 3h et honnêtement je n’ai pas eu le temps de réviser du tout… Elle prend la forme d’un dossier construit autour du vêtement sur lequel vous devrez travailler à la fois sur les questions théoriques mais également sur l’épreuve pratique, donc prenez le temps de bien lire les informations ! Vous découvrez dans ce dossier une rapide mise en situation, le schéma et le dossier technique du vêtement, une planche de tendances pour le travail graphique, un dossier de réponse (pour les questions d’histoire de la mode et tissus) et un patron de base à transformer.

Pour cette épreuve, il faut avoir un peu plus de connaissances spécifiques et donc réviser un tout petit peu plus sur notamment :

  • l’histoire de la mode et du vêtement : vous pourrez avoir à classer des vêtements dans l’ordre chronologique ou dater des tenues (par siècle ou décennie en fonction du vêtement)

  • les caractéristiques des tissus : les armures fondamentales, l’origine et la constitution des principaux tissus, leur entretien…

  • les numéros et schémas techniques représentant les différentes machines industrielles, les schémas des techniques de couture principales, les différents composants d’une MAC…

En plus de ces questions de connaissance, il y a également un travail graphique/esthétique ainsi que des pièces de patronage simples à rendre. Cette épreuve a un coefficient de 4 dans la notation finale.

3/ L’épreuve EP2 = Mise en oeuvre et fabrication

Et voici enfin l’épreuve tant attendue de la pratique !! Elle dure pas moins de 16h sur 2 jours et, comme je vous l’ai indiqué plus haut, vous aurez l’immense surprise de devoir réaliser le vêtement sur lequel vous avez travaillé dans l’épreuve EP1 ! Il peut d’ailleurs être bien utile de noter les points techniques sur lesquels on ne se sent pas à l’aise lors de l’épreuve EP1 pour pouvoir les réviser le soir même…

Vous voici donc lancée dans 16h de couture intense ! Enfin… Il vous faudra d’abord couper toutes les pièces du patron (souvent une bonne dizaine), puis les positionner PARFAITEMENT dans le droit fil sur votre tissu avant de découper le tissu… Et rien que ça, ça prend déjà quelques heures… Vous l’aurez compris, 16h c’est beaucoup mais ça passe très vite !! Une fois toutes vos pièces en main, rendez-vous dans l’atelier devant votre MAC professionnelle pour commencer à coudre votre vêtement en suivant les instructions d’une gamme de montage technique. Pour cette épreuve, vous devrez savoir enfiler et régler votre machine, ce qui implique que vous devez avoir eu l’occasion d’essayer une machine professionnelle avant de passer votre CAP. Vous aurez également à dispo dans l’atelier quelques surjeteuses (qui seront déjà enfilées et réglées) et quelques fers.

Hormis les quelques erreurs dues au stress ou à la fatigue au bout de quelques heures, il n’y a pas de surprise pour cette épreuve. Les difficultés seront plutôt techniques et dépendent de chacune (certaines sont pétrifiées par la pose d’un zip invisible quand d’autres ne savent pas forcément comment coudre ce type ou ce type de poche…). Et normalement, vous les aurez identifiées la veille donc 16h suffisent amplement à terminer votre vêtement. Et si vous rendez votre vêtement terminé, vous êtes quasiment assurée d’avoir votre CAP…

Voila, voila ! Une fois que vous avez passé ce marathon (qui est en réalité un réel plaisir), vous n’aurez plus qu’à attendre 3 semaines environ (variable en fonction des académies) pour avoir vos résultats !

Alors, c’est plus clair ce CAP ? Prête à vous lancer ?

A bientôt pour vous parler de mes révisions CAP avec Artesane et mon expérience personnelle un peu plus détaillée !